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Du siège d’Africable à la tentative d’arrestation du Dg des douanes : Qui sont donc ces «escadrons de la terreur» ?
Publié le mardi 19 juin 2012   |  Le challenger




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Avec les communiqués du gouvernement pour se désolidariser des actes des porteurs uniforme suite à leur descente musclée à Africable Télévision pour interdire la diffusion d’émissions et la tentative d’arrêter le directeur général des Douanes, on ne sait vraiment plus qui fait quoi dans ce pays. Mais qui sont alors ces « individus mal intentionnés se réclamant des autorités » ?

Après l’enlèvement du régisseur de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako par des inconnus et des menaces proliférées à l’endroit du Procureur de la République près le Tribunal de Première instance de la Commune III, ce fut le tour de la chaîne de Télévision, AFRICABLE, du directeur général des douanes, Modibo Maïga, et de l’opérateur économique, Modibo Kéïta, d’être ciblés par des porteurs d’uniformes.

Le mardi 12 juin à AFRICABLE vers 17 heures, c’est la frayeur et la stupéfaction suite à l’arrivée de Pick-up au bord desquels se trouvaient des militaires armés. Par des menaces, ils ont empêché la diffusion d’une interview du secrétaire général adjoint du Mouvement national pour la Libération de l’Azawad réalisée par le grand reporter, Abdoulaye Barry. Au-delà de la diffusion de l’élément, les visiteurs encombrants voulaient arrêter notre confrère Abdoulaye Barry qui se trouve toujours dans la clandestinité. Dans un communiqué, le Gouvernement précise « qu’il n’a mandaté aucune personne ou groupe de personnes pour empêcher la diffusion d’un élément sur AFRICABLE ni sur aucune autre chaîne de télé. »
Escadrons de terreur : des éléments du Cnrdre ?

Le vendredi 15 juin, des individus mal intentionnés se réclamant des autorités, selon un communiqué du gouvernement, tentent d’arrêter le directeur général des douanes, Modibo Maïga et l’opérateur économique, Modibo Kéïta. Le gouvernement, ajoute le communiqué, « n’est associé ni de près ni de loin à cet acte inadmissible dans un Etat de droit. » par la même occasion, il « condamne énergiquement de telles pratiques et a ordonné une enquête pour en identifier les auteurs et les mettre hors d’état de nuire.»

Même si ces communiqués du gouvernement de Cheick Modibo Diarra ont le mérite de clarifier sa position, ils sont suffisamment révélateurs de ses limites, de ses capacités et de l’état d’insécurité dans lequel la population vit depuis le coup de force militaire du 22 mars dernier. Qui sont donc ces « escadrons de la terreur » se réclamant des autorités pour terroriser les paisibles citoyens ? Des éléments du Cnrdre, dont la composition est classée dans la rubrique du secret d’Etat ?

De tels actes, dont les auteurs ont fait du chantage leur bâton aveugle aux premières heures des événements du 22 mars, visent à saboter les actions du gouvernement de Transition. Il est vrai que son chef, Cheick Modibo Diarra, peine à se démarquer des militaires putschistes de Kati. Ce comportement troublant de sa part, qui se traduit par son incapacité à faire régner l’ordre dans la capitale, explique qu’il ait actuellement sur son dos et l’opinion nationale et l’opinion internationale.

C’est pourquoi, au delà du règlement de la question du nord, la force internationale de 3300 hommes, au cœur des débats le week-end dernier à Abidjan entre les chefs d’état-major de la Cédéao, permettra de sécuriser les institutions de la transition.

Par B Siby

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