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89ème session du Conseil d’Administration de la CMDT; Un chiffre d’affaires de 313,060 milliards FCFA
Publié le lundi 1 juin 2020  |  Infosept
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© aBamako.com par I.DIA
Atelier de mise en place des interprofessions céréalières au Mali
Le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a abrité ce mardi 27 Aoùt 2013, un atelier d`orientation du processus de mise en place des interprofessions céréalières au Mali. Organisé par l`USAID, cet atelier a enregistré la présence de S.E Mary Beth Leonard, ambassadrice des USA au Mali, Baba Berthé, ministre de l`Agriculture du Mali et Tiénan Coulibaly,ministre du Commerce et de l`Industrie du Mali
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La Compagnie Malienne de Développement de Textile (CMDT Holding) a tenu, le jeudi 28 Mai 2020, sa 89èmz session du Conseil d’Administration. C’était à l’hôtel de l’Amitié de Bamako sous la présidence de Baba Berthé, président du Conseil d’Administration.
Il est important de rappeler la mission et organisation de la C.M.D.T.
La Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (C.M.D.T.) est une société anonyme d’économie mixte créée en 1974. Maillon essentiel de la filière cotonnière du Mali, elle assure les missions ci-après : le conseil agricole auprès des producteurs de coton ; la commercialisation primaire du coton graine ; le transport et l’égrenage du coton graine ; la vente de la fibre de coton à l’exportation et aux industries textiles maliennes ; la vente de la graine de coton aux industries locales de trituration.
Le Capital de la C.M.D.T. Holding est détenu à 99,49% par l’Etat malien et 0,51% par GEOCOTON.
Le capital des quatre Filiales de production de la C.M.D.T. est détenu à 20% par les producteurs à travers la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton (C-SCPC) et 80% par la C.M.D.T. Holding.
La C.M.D.T. est gérée par un Conseil d’Administration composé de 11 membres, dont 08 pour l’Etat du Mali, 02 pour les producteurs de coton et 01 pour GEOCOTON (société française).
Elle est dirigée par un Président Directeur Général, appuyé par 01 Directeur Général Adjoint, 09 Directeurs Centraux et 05 Administrateurs Généraux des Filiales (Sud.sa, Nord Est.sa, Centre.sa, Ouest.sa et l’Office de Classement du Coton basé à Koutiala).
Véritable outil de développement, la société emploie à ce jour 1 729 agents permanents et 3 335 agents saisonniers pendant la campagne d’égrenage et de commercialisation.
Le conseil a approuvé le procès verbal de la 88ème session du conseil d’administration de la Holding CMDT- SA tenue le 26 décembre 2019 ; approuve le rapport de gestion du président Directeur Général de la CMDT, et a donné mandat au Président de présenter le rapport à l’Assemblée Générale Ordinaire ; le conseil a finalement arrêté les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2019, qui dégagent les résultats suivants :
313,060 milliards FCFA du chiffre d’affaire. C’est le chiffre d’affaire de l’an 2019 de la Compagnie Malienne de Développement de Textile, le résultat net s’élève à 2,803 milliards de francs CFA en fin le total du bilan donne 214,037 milliards de francs CFA a indiqué le PDG de la CMDT. Tout en se félicitant du fait que cette mesure vise en «stimuler la production à partir d’un prix de base plus incitatif».
Le coton est la deuxième source de recettes d’exportation du Mali après l’or. La contribution du secteur coton au PIB est estimée à 15% ; Il procure aux producteurs des revenus pour la satisfaction de leurs besoins monétaires et la sécurité alimentaire à travers la production de céréales ; Il soutient les activités des industries textiles et de trituration de la graine, des banques, des transporteurs, des fournisseurs de pièces détachées, d’intrants et de carburant.
En somme La filière coton, avec l’appui des autorités du pays, joue et jouera un rôle important dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Elle apparaît de plus en plus comme un puissant vecteur de lutte contre la pauvreté et l’insécurité. Son apport à l’économie nationale et à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire sera important, et le sera davantage dans le futur.
Le personnel de la société reste engagé pour la réalisation des objectifs fixés par le Programme de Développement Stratégique qui font échos à la politique gouvernementale en matière de production agricole et de transformation locale.
Mohamed SOGODOGO


Fête de Ramadan :
« Au lieu de coudre des habits, c’est les masques que nous cousons »

À quelques heures de la célébration de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan, l’affluence était moins grande dans les ateliers de couture ; loin de celle qu’on avait l’habitude de voir à l’approche d’une grande fête. La crise sanitaire du COVID-19 a tout chamboulé. Du constat fait par le journal Infosept, les ateliers de couture étaient quasiment déserts.
En effet, il n’y eu pas de rassemblements surtout dans les espaces culturels (concerts) et les parents sont invités à garder les enfants à la maison et sursoir sur le « sambé sambé » salutations de fête, pour empêcher la propagation du nouveau coronavirus au Mali. A ceux-là, s’ajoute une conjoncture économique difficile. Autant de raisons qui expliquent le manque d’engouement pour l’événement.
Pour Fatim Coulibaly, habitante à ATTbougou, la situation n’est pas favorable à des grandes festivités. « Pourquoi investir beaucoup si la situation n’encourage pas les sorties ? On se coud des nouveaux vêtements et on s’achète des nouvelles chaussures, c’est quand on a où aller pour se divertir. Mais rien n’est possible cette année, car les lieux de loisirs sont quasiment infréquentés. Une telle fête, c’est du jamais vu. Le jour de la fête, on mange très bien et on regarde la télé si Energie du Mali (EDM) le veut bien », explique la mère de famille.
Le manque d’engouement des femmes pour la fête a des conséquences directes sur les activités des couturiers. Abdoulaye Guindo, propriétaire d’un atelier de couture dans la banlieue de Bamako, se plaint de la rareté de la clientèle. « Il n’y a pas d’affluence comme on l’aurait voulue. L’année dernière à pareil moment, je vous assure que vous n’auriez même pas où mettre vos pieds. La quasi-totalité de nos clients sont des femmes. Ce sont elles qui font vraiment bouger nos affaires. Mais cette année, la crise sanitaire liée au COVID-19 a mis toutes les activités au ralenti. Au lieu de coudre des habits de fête, c’est les masques que nous cousons », fait-il remarquer.
Mahamadou YATTARA
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