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À propos de la démission d’IBK : « C’est l’heure du printemps malien et il doit s’exercer », dixit Professeur Abdoulaye Niang.
Publié le lundi 1 juin 2020  |  Le Combat
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de la Société civile sur l`observation de l`Accord de Paix.
Bamako, le 29 juin 2016 à la Maison des Ainés. Le Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) a, en partenariat avec d`autres organisations de la Société Civile, organisé avec l`appui technique de l`Institut National Démocratique (NDI) et l`USAID, un atelier sur l`élaboration d`un chronogramme des activités d`observation, de veille, d`alerte et les outils de monitoring de l`Accord de Paix.
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Rencontré par les journalistes au siège de la C.M.A.S. le samedi 30 mai, en marge de la conférence de presse organisée par la C.M.A.S., ESPOIR MALI KOURA et le FSD, Pr. Abdoulaye Niang, intellectuel de haut vol connu pour sa pertinence, a jugé arrivée l’heure du renouveau malien.

L’éminent Professeur de stratégies et de prospectives, expert dans les questions de développement, affirme qu’après ce qui a été donné de voir avec les dernières élections législatives, IBK n’est plus apte à assumer la direction de l’État; il est désormais moins que le citoyen lambda qui, lui, n’aspire légitimement qu’au bonheur.
Pour en arriver à cette conclusion sans appel qui, du reste, sonne comme une nécessité impérieuse de nettoyer les pourries écuries d’IBK, le vieux stratège a révélé qu’ils ont été six personnes à avoir planché dès 2012 sur le printemps arabe pour en tirer des substances à même de nourrir le printemps malien. L’homme apte pour cette mission qu’ils avaient cru détecter a été IBk, lequel malheureusement s’est vite révélé incapable d’incarner le dirigeant aux valeurs rédemptrices. Il faut donc, sinon il urge, qu’il cède les rênes de l’État au peuple qui a soif de développement et de bonheur. « Nous ne sommes pas un pays pauvre, nous sommes immensément riches. Nos potentialités sont telles que si nos richesses sont judicieusement exploitées et mieux distribuées, le plus grand nombre jouira du bonheur », dit Pr. Niang qui sait de quoi il parle. Pour ne pas tout citer, il mentionne les potentiels de Kéniéba, Kadiolo, etc., qui, à eux seuls, peuvent générer des milliards de francs CFA par mois. Comme pour dire que c’est une gouvernance prédatrice et de courte vue qui dilapide à des fins autres ce qui appartient à la communauté nationale.
À la question d’un journaliste qui lui demandait si le départ forcé d’IBK ne va pas jouer contre les précieuses relations bilatérales du Mali, Pr. Niang rassure que les États-Unis comme la Chine et encore l’Europe ne réagiront pas négativement. Leurs ambassadeurs sont parfaitement informés du document progressiste intitulé « Le printemps malien » dont ils sont venus approuver d’ailleurs les conclusions. Et si le régime d’IBK a la tentation de vouloir empêcher la mobilisation du vendredi 05 juin ? Lance un autre journaliste. La réponse de Pr. Niang : » Nous sortirons. Tout dépend de notre volonté et de notre détermination… » Message fort.
Bogodana Isidore Théra
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