Trahison politique: IBK bat tous les records

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Publié le lundi 1 juin 2020 | L’Inter de Bamako

© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA

S’il est un homme politique dont le sport favori est la trahison, c’est sans doute Ibrahim Boubacar Keïta. Ceux qui ont fait de lui roi ont été tous mis aux calendes grecques: le Chérif de Nioro, le général Amadou Haya Sanogo, Bakary Togola, Bocary Tréta et récemment Mamadou Diarrassouba, ancien Questeur, député élu à Dioïla, un des membres fondateurs du Rassemblement Pour le Mali (RPM). IBK est comme le général Moussa Traoré qui, en vingt- trois (23) ans, a trahi tous ses camarades du Comité militaire de libération nationale (CMLN). La suite ? Des recrues dans l’armée, à la Police, à la gendarmerie de ses anciens camarades du CMLN ont soulevé le peuple contre le général Moussa Traoré, le 26 mars 1991. D’après le sage, on ne peut pas trahir son peuple et s’asseoir tranquillement au pouvoir.

Presse et lutte contre le COVID- 19: le Premier ministre ouvre les vannes des millions à certains dir-pub et prive les autres de cette manne
Le Premier ministre, Boubou Cissé, serait- il un homme droit et honnête ? Pour lutter contre le Coronavirus, le gouvernement du Mali a dégagé une forte somme afin de mener à bien ce combat. Quelle ne fut notre surprise d’apprendre que sur plus de 100 organes, seulement quatre (04) journaux ayant des affinités avec Boubou Cissé auraient perçu des millions de nos francs. Cette information circule entre les patrons de presse laissés sur le quai.
Lorsque ceux qui détiennent le pouvoir financier et administratif crée des disputes entre les couches sociales, cela ouvre la voie à des boulevards de détournement. Quand on sait que le budget mis à la disposition du Premier ministre s’élèverait à 100 milliards de francs CFA. Dès lors, on comprend les agissements de certaines Organisations de la société civile (OSC). La presse écrite, à travers l’Association des éditeurs de presse écrite (ASSEP), attend ses fonds.

Art nègre
Ce qualificatif fut appliqué aux objets ramenés en Europe par les commerçants européens et popularisé au début du siècle par les artistes qui allaient donner naissance à l’art moderne. En 1906, Matisse attira l’attention de Picasso «sur l’art nègre, déjà bien connu des brocanteurs et des artistes», et, l’année suivante, Picasso acheva les Demoiselles d’Avignon, dont les visages évoquent des masques fang et annoncent le cubisme.
La même année, Vlaminck vendit à Derain un masque fang du Gabon découvert deux ans auparavant «au-dessus d’un comptoir de bistrot», et pour lequel il avait ressenti «une sensation profonde d’humanité». Ces masques sont présentés comme objets d’art à Montparnasse, en 1916, lors de la manifestation Lyre et Palette organisée par Paul Guillaume, peintre et ancien employé d’un importateur de caoutchouc travaillant avec l’Afrique.
Après la guerre de 1914-1918, qui vit défiler dans la capitale des tirailleurs sénégalais et Noirs américains, l’art nègre s’intégra à la vie parisienne à travers le jazz, le Bal nègre et la Revue nègre. «Art premier», «Art primitif», «Art tribal», l’art nègre a fini par devenir l’art africain avec l’accession de l’Afrique à l’indépendance et la mise en évidence d’une foisonnante diversité artistique, résultat de plusieurs millénaires d’histoire et de symbiose avec un environnement en évolution constante.

SAGESSE BAMBARA
«Si tu dis à ton fils éléphant pour le flatter, le premier arbre qu’il brisera tombera sur lui. Si tu flattes ton enfant, tu fais son malheur.»

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La BNDA réalise un résultat net de près de 10 milliards de FCFA et se classe parmi les trois premières banques de la place
La Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA) a réalisé un résultat avant impôt de 12,3 milliards de F CFA et un résultat net de près de 10 milliards de FCFA avant de porter ses fonds propres et assimilés à 66 milliards de FCFA, en 2019, en augmentation de 11%.La BNDA a amélioré ses performances financières en créant une valeur ajoutée plus importante. Ainsi, le Produit Net Bancaire (PNB) passe de 36,5 milliards FCFA à 40 milliards FCFA en 2019, soit une augmentation de 10%. Pendant ce temps, l’on note un coefficient d’exploitation de 51% en baisse. Avec un total de bilan de 498 milliards FCFA, la BNDA améliore sa position dans le peloton de tête du système bancaire malien tout en demeurant le premier partenaire financier de l’agriculture malienne.
Ces performances ont été réalisées grâce à une adaptation constante des moyens de production aux nombreux défis. Elle a su améliorer ses performances malgré un contexte difficile marqué par la rareté et le renchérissement des ressources financières et la crise sécuritaire accentuant l’insolvabilité des clients. Dans le même temps, la banque a poursuivi le projet digital, la reforme organisationnelle et la mise en œuvre des reformes réglementaires.
En effet, l’exercice 2019 est l’année de confirmation de l’engagement de l’exécutif, à travers les orientations franches et éclairées des administrateurs, à créer plus de valeurs à court, moyen et long terme pour nos actionnaires d’une part, et d’autre part à renforcer la structure financière permettant de faire face aux éventuelles crises à venir.
267 milliards FCFA, en 2019, dans le financement de l’agriculture
Fidèle à sa vocation de banque agricole, elle a injecté 267 milliards FCFA, en 2019, dans le financement de l’agriculture pendant qu’elle a consacré 80 milliards de F CFA au financement des équipements et de l’habitat des particuliers.
Quant aux PME-PMI, le volume des engagements en leur faveur a augmenté de 44% en passant de 87 milliards 099 millions de F CFA, en 2018 à 125 milliards 703 millions de F CFA, en 2019.
Pendant l’année écoulée, la BNDA a accordé 29 milliards de F CFA à des entreprises appartenant à des femmes ou gérées par elles, des groupements féminins ou des femmes salariées du public, du privé, de l’armée ou para militaire.
Au même moment, la banque a accompagné sept (7) institutions de micro finance pour un montant de 2 milliards 929 millions de F CFA contre 2 milliards 600 millions de F CFA, en 2018, soit une augmentation de 12%.
Qui plus est, la banque verte a contribué à la solidarité nationale notamment à travers les impôts payés à l’État en nette progression conformément à l’évolution de l’activité. Les impôts payés totalisent 13 milliards de FCFA, en 2019 contre 12 milliards FCFA, en 2018.
En matière de dépôt, les clients font davantage confiance à la BNDA comme en témoigne l’évolution des dépôts des différents segments de la clientèle. Les dettes à l’égard de la clientèle (y compris dettes rattachées) augmentent de 5% (16 milliards) et s’établissent à 325 milliards FCFA, au 31 décembre 2019.

L’économie financée à hauteur de 506 milliards de F CFA dont 53% pour l’agriculture
De même, l’activité crédit se développe et s’adresse à tous les secteurs de l’économie malienne, l’agriculture demeurant le cœur de métier de la banque. Le financement annuel de l’économie malienne par la BNDA augmente de 10% (46 milliards) et s’établit à 506 milliards FCFA, en 2019, dont 53% pour l’agriculture. L’institution financière a augmenté son volume global d’activité et amélioré son positionnement par rapport à la concurrence.
Elle détient 11,2% des dépôts bancaires, 12,5% des crédits bancaires, au 30 septembre 2019.

Banque de proximité
La BNDA comptait 331 084 clients, au 31 décembre 2019, en progression de 6% soit 18 557 nouveaux clients. Elle demeure une banque de proximité et contribue à l’amélioration de la bancarisation de la population malienne à travers quarante-huit (48) points de vente, soixante-douze (72) Guichets Automatiques (GAB) et des services diversifiés offerts.
Il faut noter que l’exercice clos, au 31 décembre 2019, représente le premier exercice d’application complète des instructions relatives aux circulaires de la BCEAO, des réformes de Bâle 2 et 3. C’est aussi, la quatrième année du Plan de Développement à Moyen Terme 2016-2020 de la BNDA (PMT6) et qui servira comme référence pour le prochain PMT7 2021-2025.
Bamako, le 18 mai 2020
Contacts Presse: Moussa CAMARA, chargé de Communication
Tél.: 76 39 25 76
E-mail: macamara@bndamali.com

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