« Les hommes de médias doivent être très prudents dans le contexte actuel de pandémie. Cela veut dire qu’il faut porter son masque, ses gants et sa solution Hydro alcoolique pour se désinfecter les mains et le matériel après chaque activité », a indiqué le médecin principal de l’Unité médicale de niveau 1 de la MINUSMA Boukary Mouhamadou, le jeudi 28 mai dernier pour justifier ce don de matériel de prévention et de protection contre la Covid19, dela mission onusienne à huit radios de la ville de Tombouctou. Une initiative appréciée à juste titre parle coordinateur de l’Union des Radios et Télévisions libres (URTEL), qui a mis l’accent sur la vulnérabilité des professionnels de ce secteur conformément à leurs homologues de la santé : « Nous devons recueillir l’information sur la maladie auprès des médecins, souvent auprès de personnes qui peuvent porter la maladie sans en présenter les signes. Or en en l’absence de certaines précautions, le risque d’être contaminé est évident, ». Un lot de kits individuels et collectifs composé de masques, gel hydro alcoolique, gants qui va permettre d’aider à prévenir et atténuer la propagation de cette pandémie au sein de ce secteur, dans la mesure où peu de radios peuvent parfaitement équiper leurs journalistes de ce matériel.
Journée des Casques bleus au Mali : un grand hommage aux vaillantes femmes qui œuvrent pour la paix
LinneaLockwoodHincks, Cheffe d’équipe du centre d’opérations conjoint du bureau régional de Tombouctou (RJOC),a été l’un des visages qui se cachent derrière les opérations de Paix de l’ONU, lors de cette 75-ème journée des Casques bleus. Placée sous le signe de l’important apport du personnel féminin aux opérations de maintien de la paix, cette dame de terrain estime qu’« IL EST IMPORTANT D’AVOIR DES FEMMES À TOUS LES NIVEAUX DANS LE MAINTIEN DE LA PAIX », et d’ajouter que ce n’est pas uniquementdans les rôles d’appui, mais aussi à la table des négociations. « Car dans de nombreux contextes, les conflits armés et les crises affectent les femmes de manière disproportionnée », a-t-elle précisé. À noter que les actions de Mme LinneaLockwoodHincks dépassent le cadre d’intervention de la MUNISMA : « Cette crise fait que mon rôle et mes responsabilités se sont élargis et modifiés de manière que ni moi-même ni la Mission n’aurons pu prévoir. Je gère des problèmes qui sont totalement nouveaux. Nous apprenons à nous adapter aux côtés du reste du monde », a-t-elle souligné.
Goundam : la ville couverte d’un vent rouge et violent
La nuit du jeudi 28 mai 2020, un vent rouge violent s’est abattu sur la ville de Goundam (nord). Ce vent rouge a rendu la ville morose en donnant sa couleur à tous les objets qui s’y trouvaient. En un mot on peut dire que la ville est devenue complètement rouge. Le soleil a manqué au rendez-vous et le ciel est resté brumeux toute la journée. Ce changement brusque de l’atmosphère a soumis à la ville Goundam durant cette journée, un autre problème en dehors de l’épidémie du coronavirus.
Opération Maliko : les commandants des différentes régions Militaires font le point sur l’avancement de l’opération
Afin de faire un compte rendu sur l’évolution de l’opération « Maliko »’, une rencontre a été organisée par le chef d’état-major général des Armées. Cette rencontre qui regroupés les commandants des différentes régions Militaires au général de division Abdoulaye Coulibaly a eu lieu le lundi 1er juin 2020. Le tête-à-tête s’est conclu par une invitation du général aux responsables des régions militaires pour faire un travail d’équipe avec leurs hommes sur le terrain. Journée mondiale du lait : la problématique de la collecte et de la transformation du lait cru local au cœur des échanges
À l’instar de tous les pays du monde, le Mali a célébré le 1er juin, la journée mondiale du lait. La cérémonie officielle a été présidée par Mme la Ministre de l’Élevage et de la Pêche, Dr KanéRokia MAGUIRAGA. C’était l’occasion pour la ministre d’évoquer les maux qui entravent le développement du secteur, notamment la problématique de la collecte et de la transformation du lait cru local. Une problématique très sérieuse au Mali malgré son rang confortable dans la sous-région dans le domaine de l’élevage. À noter que le pays importe entre 18 à 20 milliards de F CFA en lait et produits laitiers par an pour couvrir les besoins de la population, alors qu’à la date du 31 décembre dernier, il comptait 12 111 128 bovins, 19 183 500 ovins, 26 486 240 caprins et 1 241 093 camelins.