La démission du président de la république n’est pas la solution à nos problèmes. Si le Mali est un animal (hippopotame), il ne nous reste plus que la queue. Lisez le message du Dr Diatourou Diawara alias DIAT.
Le Nord ne nous appartient plus. Le Centre brûle. Le Sud sera-t-il en ébullition ?
Je n’ai pas voté pour ce président et je ne voterai jamais pour lui. Cependant, dire qu’il a été mal élu, relève du mensonge. Tous les candidats malheureux aux élections présidentielles passées ont demandé soit à voter pour lui, ou ont opté pour la neutralité. Ceux qui ont choisi la neutralité, n’étaient que deux. Tous les autres ont appelé à voter pour le président actuel, sachant bien les insuffisances de son premier quinquennat.
Ils furent nommés ministres (les candidats malheureux) pendant des années. En ce moment, le président était un être humain. Dès lors qu’ils furent éjectés de leurs fauteuils respectifs, le président est devenu un diable.
Sachons raison garder. Cette marche du 5 Juin prochain, pourquoi ? Raisons personnelles ? Ambitions politiques ? Le bien du Mali? Ou bien juste qu’il parte ? (le président).
La dernière marche qui demandait à ce que le président démissionne, a été annulée à la dernière minute sur injonction de Nioro. Un seul homme contre le devenir de toute une nation (Mali, 20 millions d’habitants). Pourquoi maintenant ? Pour quelles raisons ?
Une chose est sûre, si le président de la république tombe, ceux qui nous appellent à manifester ont tous d’autres nationalités (pour la plupart). Ils partiront et nous laisseront à notre sort et ne reviendront que lorsque la flamme se serait éteinte.
Je le réitère, je n’aime pas ce président, mais sa chute sera catastrophique pour des décennies.
Avons-nous oublié 2012 ? Où étaient ces organisateurs du mouvement du 5 Juin 2020 quand la FORSAT tirait sur les civils non armés à Sikasso ? Où étaient-ils quand la police tirait sur la population de Kayes ? Où étaient-ils lors des échecs des premières négociations enseignants-gouvernement ?
Le pays va mal, certes. Mais le mal vaut mieux que le pire.
Un pays qui vit sous perfusion financière depuis 1968, ne saurait supporter un autre coup de force de trop. Méditons le syndrome ATT. Voyons où cela nous a mené.