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FERDI, une nouvelle organisation exige ‘’la démission d’IBK’’
Publié le jeudi 4 juin 2020  |  Carrefour
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Pour ‘’corruption, délinquance financière, insécurité grandissante, et l’incapacité à gérer la situation de l’école’’.


Force vives Engagées Résolument pour la Démission de IBK (FERDI) est une nouvelle organisation qui a vu le jour, hier jeudi 28 mai. Composée du Bloc d’Intervention populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM) et plusieurs autres associations partenaires, elle entend mener des actions démocratiques et pacifiques pour exiger ‘’la démission du président de la République IBK pour mauvaise gouvernance et délinquance financière’’.

Cette nouvelle association de la société civile, fortement engagée pour la démission du président de la République IBK est présidée par Lacine Diawara. Les coordinateurs et collaborateurs qui ont signé la lettre sont, entre autres, le Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM), SOS promotion et Développement des femmes pour la Lutte contre l’inégalité sociale, l’Association pour la Défense des Causes perdues, le Collectif des jeunes leaders de Bamako, Mali hospitalité ‘’Anbè Kun’’, les Cellules des opprimés, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), le Groupe des Patriotes du Mali ‘’GPM’’), la convergence de la jeunesse pour la Citoyenneté l’Association Féminines Belles Femmes, le Réseau National de lutte contre la corruption au Mali, le représentant des candidats victimes de la Cour Constitutionnelle, l’Association ‘’Antorola’’ ainsi que certains activistes.

Selon les initiateurs, la corruption et la délinquance financière ont atteint des proportions inégalées sous la gouvernance d’IBK. Pour illustration, il y a plus de mille deux cent milliards FCFA pour la loi d’orientation et de programmation militaire pour cinq ans ont été en grande partie détournés. S’y ajoutent les 40% du budget de plus d’une trentaine de ministères qui ont été retenus pendant trois ans de 2014 à 2016 au titre de l’effort de guerre et mis à la disposition du ministère de la Défense et une grande contribution des populations pour la même cause. Les utilisations faites de ces sommes n’ont toujours pas été divulguées et justifiées, précisent-ils.

A les croire, IBK se contente seulement de dire qu’il est au courant des surfacturations au niveau du ministère de la Défense sans poser des actions. ‘’En cela vous mettez à nu votre propre complicité dans la perpétuation de l’impunité au Mali. Toute chose qui dénote incompétence, votre incurie à gérer ce pays sur fond d’une forfaiture totalement avérée ‘’, dénoncent-ils.

Ils reprochent à IBK la généralisation de l’insécurité sur l’ensemble du territoire qui se manifeste par des braquages et tueries de plusieurs civils, les enlèvements de personnes dont Soumaila Cissé, le chef de file de l’opposition. Aussi, selon eux, l’intimidation et la disparition des personnes sont devenues monnaie courante sous le régime d’IBK. S’y ajoute son ‘’incapacité à gérer la situation de l’école. Car faut-il le rappeler, les négociations avec les syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 ont encore échoué, le jeudi 28 mai dernier. Les enseignants sont déterminés à ne rentrer en classe qu’après satisfaction de leurs doléances.

Ce triste et révoltant aspect de la dévastatrice crise politico-sécuritaire et sociale que subit le Mali est régulièrement escamoté par le régime, son principal mentor étant soucieux de sauver la tête de sa famille et de ses affidés, qui n’ont pu agir qu’avec son consentement ouvert ou implicite.

Le Mali, sous le régime d’IBK, est en voie de perdre toutes les valeurs qui avaient façonné son image de pays debout, fier et digne. Sous IBK, les symboles de notre déchéance se multiplient. Ils vont de la corruption ouverte au sommet à l’impunité et à l’incivisme poussés au rang de permissivité, en passant par une dégradation effrénée des mœurs.

Constatant ces dérives et être conscient que face au danger, le silence est mortel. La FERDI, la CMAS de Mahmoud Dicko, le PCC du Pr clément Dembélé et d’autres mouvements de la société civile organisent une grande marche pacifique ce vendredi 05 juin 2020 au boulevard de l’indépendance pour exiger la démission du président d’IBK pour mauvaise gouvernance et corruption en bande organisée.

Seydou Diarra

Source: Journal Le Carréfour- Mali
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