L’actualité au Mali est dominée par la vive tension qui règne entre le régime et l’opposition, c’est-à-dire la CMAS, le FSD et EMK qui dénoncent sans cesse ses tares. De la mauvaise gouvernance émaillée de corruption à ciel ouvert, l’insécurité, l’impunité, le laisser-aller, la crise scolaire, l’application de l’Accord d’Alger, les arrestations extrajudiciaires, les affrontements intercommunautaires, bref tous les ingrédients sont réunis aujourd’hui pour que le Mali tombe dans une zone de turbulence dangereuse pour l’équilibre d’un pays qui se cherche depuis l’avènement d’IBK au pouvoir en 2013.
Après les avertissements du 10 février, ceux du 05 avril et le vendredi 05 juin dernier, le Président IBK semble opter pour le mépris à l’endroit du peuple qui ne se reconnait plus en lui. Et pour cause, pour les organisateurs du meeting du 05 juin dernier, le Chef de l’Etat a été assez averti afin qu’il change de méthode de gouvernance, d’équipe pour éviter au Mali, une situation désastreuse. C’est ce qui explique maintenant la demande de sa démission pour le bonheur et la stabilité du Mali.
Au lieu de tenir compte de ces critiques, le locataire de Koulouba, s’enferme dans un silence dont lui seul a le secret et surtout ses supporters, qui après le désaveu constaté par le géant meeting de la CMAS/FSD/EMK, tentent d’organiser la riposte pour le vendredi prochain où ils comptent faire marcher trois millions de maliens. Un comportement qui ne fera qu’empirer la situation du pays déjà fatigué par les sept ans de gestion de leur mentor. Tout tourne au ralenti au Mali, cela n’est un secret pour personne.
Le meeting du vendredi dernier a vu les manifestants exprimer leur ras-le bol du système de Ladji Bourama. Une manifestation qui cadre avec ce proverbe qui dit que : « Nous, nous ne sommes pas obligés de tout supporter. La patience a des limites et la vie est faite pour être vécue, pas endurée ».
A l’allure où évolue la situation qui ressemble à une sorte de quitte ou double pour le Président IBK, il devra savoir prendre une bonne décision pour le bonheur du peuple malien. En un mot, savoir sortir par la grande porte.