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Drame à Baco-Djicoronj (Commune V): Le cheval du prêcheur « Farouk » tue un ouvrier
Publié le mercredi 10 juin 2020  |  Mali-Horizon
Farouk
© Autre presse par DR
Farouk
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Hama Yattara, âgé d’une trentaine d’années a été victime, le samedi 6 juin dernier, à Baco-Djicoroni (Hèrèmakono) en commune V du district de Bamako, d’un accident grave par le fait d’un cheval, celui du prêcheur Cheick Oumar Seydou Coulibaly dit « Farouk », qui l’a mortellement blessé avec des coups de pattes.
Les faits. Apeuré, ayant glissé et chuté à l’approche du cavalier et sa monture, Hama Yattara, s’est retrouvé à terre. Sa tête a été touchée par des coups de pattes de l’animal. Hama Yattara va succomber à ses blessures à l’hôpital Gabriel Touré et a été accompagné à sa dernière le lendemain au cimetière de Magnanbougou. Le samedi dernier a été donc un jour malheureux pour les habitants et voisins d’un passeur d’habits logé à Baco-Djicoroni.
Il faut rappeler que la victime, Hama Yattara, était marié il y a plus d’un an à Karango, commune de Tonka dans le cercle de Goundam. Il est sans enfant. Le natif de Gao s‘en est allé dans des circonstances troublantes et pitoyables. Yacouba COULIBALY

Evasions récurrentes de détenus
Il urge de changer de méthode
Que des individus privés de libertés pour certaines raisons parviennent à se retrouver dans la nature, cela constitue une menace grave pour la société…
Le jeudi 13 septembre 2018, en pleine nuit, aux alentours de 2 heures du matin, un détenu de la prison de Bamako avait simulé un malaise pour prendre le large. Cela avait suscité l’émoi et quelques mesures…
Avant cela, Mohamed Ali Ag Wadoussène, du groupe armé Ansar Dine, avait permis, le 16 juin 2014, l’évasion de 22 prisonniers de la Maison centrale de Bamako. Il sera retrouvé et rattrapé plus tard mais dans quelles conditions et au prix de quels sacrifices ?....
Auparavant, en 2011, un gardien de prison et un détenu ont été tués à Bamako au cours d’une évasion organisée par un Touareg impliqué dans l’enlèvement de Serge Lazarevic et Philippe Verdon, en 2011.
Le vendredi dernier, selon un communiqué officiel du gouvernement, certains détenus surexcités ont réussi à défoncer les portes de leurs cellules et ont pris à partie les surveillants de prison. Cette insurrection a malheureusement provoqué la mort de quatre détenus et fait blessés dont un surveillant de prison et une habitante des concessions avoisinantes. « Le Gouvernement informe l’opinion nationale qu’en marge du rassemblement tenu ce jour 05 juin 2020, sur la place de l’indépendance, une mutinerie s’est produite à la maison Centrale d’Arrêt de Bamako ». lit-on dans ce communiqué Et d’ajouter que tous les blessés sont présentement pris en charge par les structures sanitaires compétentes.


« Par ailleurs, le Gouvernement tient à préciser qu’aucune évasion n’a été enregistrée. Il rassure la population que toutes les dispositions sont prises pour la sécurisation de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako et des investigations judiciaires appropriées sont déjà en cours. En cette douloureuse circonstance, le Gouvernement présente aux familles des défunts ses condoléances les plus attristées et souhaite prompt rétablissement aux blessés », annonce le communiqué du porte-parole du gouvernement.

Sauf que ces genres d’informations ne sont pas rassurants dans le contexte actuel du pays miné par l’insécurité et le banditisme aggravé. Et ces événements traduisent, à n’en pas douter, des négligences et des fautes graves qu’il faut établir afin de punir pour dissuader de telles velléités.
En outre, la question d’engorgement des maisons d’arrêt se posent avec acuité et il urge que le gouvernement arrive rapidement à rectifier le tir dans ce domaine trop sensible de la sécurité des personnes et de leurs biens. Bruno D S


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