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Concession de l’aéroport de Bamako: le gouvernement malien persiste malgré le tollé
Publié le mercredi 10 juin 2020  |  sputniknews
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de baptême de l`aéroport de Bamako senou
L`aéroport international de Bamako a été baptisé le 31 Décembre 2015, l`Aéroport International Modibo Keita.
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Le processus de mise en concession du principal aéroport du Mali, accéléré mi-mai 2020, se heurte à des réactions sans « concession » au sein de l’opinion publique malienne. L’impopularité de la décision n’a pour l’heure pas fait reculer un gouvernement plutôt déterminé à « enclencher une dynamique d’optimisation des recettes » de l’entreprise.
Le gouvernement malien est déterminé à mettre en concession le principal aéroport du pays, et rien ne semble vouloir l’en dissuader. Et pourtant, son projet n’en finit pas de susciter des remous dans l’opinion malienne.

La polémique l’accusant de « brader » l’Aéroport international Modibo Keïta, qui remonte à 1974, a pris une nouvelle envolée ces dernières semaines. En cause, une réunion controversée, tenue le 15 mai, portant pour ainsi « ouverture des enchères ».
L’opinion publique malienne apprend la nouvelle quand un simple avis de réunion signé de Bangaly N’Ko Traoré, secrétaire général du Ministère de l’Economie et des finances atterrit sur les réseaux sociaux.

Le haut responsable de l’hôtel des finances de la République y invitait, entre autres, la direction des marchés publics et celle des Aéroports du Mali (ADM) à une réunion importante. L’ordre du jour était ainsi libellé: « Ouverture des offres financières des soumissionnaires dans le cadre de la mise en concession de l’Aéroport international président Modibo Keïta ».

« Atteinte à un symbole de souveraineté » ?

Le document a donc mis le feu aux poudres, et fit l’objet de diffusion à grande échelle. Sur les réseaux sociaux ou les plateaux médiatiques, on s’attaque à une décision « attentatoire à la souveraineté nationale ». Beaucoup laissent entendre que le gouvernement était parti pour « brader » l’un des rares fleurons qui restent encore au pays et que les futures actionnaires seraient triés sur le volet.

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