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Kidal : La mort du chef d’AQMI confirmée
Publié le jeudi 11 juin 2020  |  Le Pays
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali
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Il n’y a donc plus l’ombre d’un doute sur la mort du chef d’AQMI, Abdelmaleck Droukdel. C’est bien un bombardement de l’aviation militaire française accompagnée de quelques troupes au sol qui a permis de le neutraliser. C’était le soir du mercredi 3 juin dernier, près de la localité de Talhandak, située dans le cercle de Tessalit, région de Kidal. Non loin de la frontière algérienne. Selon nos sources, le chef d’AQMI a été tué en compagnie de cinq autre personnes. Il s’agit du chargé de la coordination et de la propagande de cette nébuleuse, Toufik Chaïb, le chauffeur d’Abdelmaleck Droukdel et deux de ses gardes du corps.
Après le raid, les militaires français ont mis la main sur du matériel appartenant aux djihadistes. Notons que Droukdel était dans la zone pour participer à une réunion des djihadistes convoquée par Iyad Ag Ghali. Ce dernier n’a pas été touché. Aujourd’hui, le successeur de Abdelmaleck Droukdel est presque connu, même si cette décision reste à être entérinée par les structures d’AQMI. Il s’agit de l’actuel chef du conseil des notables d’AQMI, Abou Obeida Youssef al-Annabi. Ce dernier, figurant depuis septembre 2015 dans la liste noire des « terroristes internationaux », était devenu très visible depuis un certain temps. Dans une sortie médiatique en 2019, il déclarait une guerre ouverte et totale contre la France et rejetait toute réconciliation ou collaboration avec Daesch.

Mopti :

7 civils tués par un engin explosif improvisé

Le dimanche 7 juin dernier, aux environs de 8heures passées, un véhicule civil transportant plusieurs forains, a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) entre Djanwali et Douetnza, dans la région de Mopti. Le bilan provisoire fait état de 7 morts et une dizaine de blessés. Ces forains se rendaient à la foire hebdomadaire de Douentza lorsque le drame est survenu.

Sadiola :

Effondrement d’une mine

L’effondrement a eu lieu sur un ancien site qui était exploité par la Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola, SEMOS.sa. Ce sont des orpailleurs traditionnels qui opèrent clandestinement dans la zone, soulignent des sources locales. L’incident a eu lieu dans la nuit du lundi dernier aux environs de 22 heures, précise le commandant de la légion de la gendarmerie de Kayes. Le bilan du drame est de 5 morts et 7 blessés qui ont été évacués au Centre de santé communautaire de Sadiola. Toutefois cet effondrement de mine n’est pas le premier enregistré dans la zone de Sadiola. En 2018, l’effondrement d’une mine artisanale avait aussi fait plusieurs morts dans la zone. La même année, au moins 17 corps ont été retrouvés suite à l’éboulement d’une mine de Krouketo. L’incident de lundi dernier intervient dans les mines artisanales à un moment où un décret ministériel qui date du 6 juin 2014 interdit toute activité sur les sites d’orpaillage en période hivernale. Cette interdiction concerne la période du 15 mai au 30 octobre de chaque année. Selon le lieutenant-colonel Najim, une mission a été dépêchée cette semaine dans les cercles de Kayes et de Keniéba pour l’application de ce décret.

A Kangaba, les orpailleurs sont conscients des dangers auxquels ils sont exposés en cette période hivernale. Toutefois ils estiment ne pas avoir d’autres moyens pour subvenir à leurs besoins. Néanmoins des mesures sont prises au niveau de ces sites pour éviter ce genre d’incident, affirme un orpailleur sur le site minier de Balandougou dans le cercle de Kangaba.

Bankass :

Des hommes armés non identifiés enlèvent 4 personnes …

Quatre personnes dont 2 agents de l’ONG HD, leur chauffeur et un conseiller de la mairie ont été enlevées lundi dernier, par des hommes armés non identifiés dans la Commune de Baye, localité située dans le Cercle Bankass, région de Mopti, a appris l’AMAP de source locale.
Cette source précise que les quatre personnes ont été enlevées à la Maison des jeunes de Baye, au cours d’une réunion de préparation de la rencontre intercommunautaire pour la paix et la réconciliation, domaine d’intervention de l’ONG dans la région depuis un certain temps.
L’élu en question qui a perdu son père et un de ses frères dans le conflit intercommunautaire était vivement recherché par les djihadistes, selon notre source qui ne précise pas les raisons.
Notre source déclare que des recherches sont en cours pour retrouver les personnes enlevées dans la commune de Baye, localité coupée du reste du cercle depuis un an et dans laquelle les populations vivent de façon permanente dans l’angoisse à cause des menaces terroristes.

Banamba :

Les salles de classe restent fermées

Les salles de classes sont toujours fermées à Banamba une semaine après la réouverture des écoles par les autorités scolaires du pays. Selon les responsables syndicaux de la synergie locale tant que le gouvernement n’appliquera pas l’article 39, ils ne reprendront pas les cours. Les parents d’élève demandent un dialogue franc entre les enseignants et le gouvernement afin de dénouer la situation.

Rassemblées par la Rédaction
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