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Le sort du Mali en question à l’ONU : La France plaide pour le renforcement de la Minusma
Publié le mardi 16 juin 2020  |  le Temoin
Patrouille
© Autre presse par DR
Patrouille de la MINUSMA
Vendredi 26 juillet 2013. Tombouctou. Une patrouille de la MINUSMA pour assurer la sécurité du scrutin.
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Ce jeudi 11 juin 2020, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, Jean Yves Le Drian, a invité les Etats membres du Conseil de sécurité à soutenir et améliorer les capacités de la
Mission des Nations-Unies au Mali (Minusma). C’était à l’occasion de la réunion du Conseil de sécurité sur le Mali tenue à New York. La situation sécuritaire au Mali a fait encore parler d’elle au

Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies. L’occasion a été propice pour le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, de faire une véritable plaidoirie pour la Mission des Nations-Unies au Mali (Minusma).

Pour le diplomate français, le mois de juin revêt une importance majeure pour le Mali. Parce que, dit-il, c’est celui du renouvellement du mandat de la Minusma. Croyant en cette force anti-terroriste, le ministre français trouve qu’elle reste le meilleur outil dont dispose la communauté internationale pour appuyer les Maliens sur le chemin de la paix et la sécurité. Ainsi pour le plan d’adaptation de la Minusma, il invite l’ensemble des États membres à la soutenir afin d’améliorer encore ses capacités. Parlant de la négociation de ce mandat, qui s’ouvrira dans les jours qui viennent, Le Drian mentionne que les priorités seront de conforter la Minusma dans ses tâches prioritaires à savoir la mise en œuvre de l’accord de paix et l’appui au redéploiement de l’État et à la protection des civils dans le centre du pays. Il relève des progrès dans l’application de l’accord de paix et de réconciliation issue du processus d’Alger qui, de son point de vue, constitue leur boussole. A l’entendre, les agissements de certaines personnes, en substitution flagrante de l’autorité de l’Etat au nord ne sont pas admissibles. Leur désarmement, continue-t-il, doit se poursuivre dans les conditions agréées par les parties. « D’un autre côté, les réformes politiques et institutionnelles prévues par l’Accord se font encore attendre. Ceux qui s’y opposeraient, de quelque camp qu’ils soient, s’exposeraient à des sanctions », a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter que le renouvellement du mandat de la Minusma doit aussi être l’occasion de rappeler les exigences concernant la protection des civils et le respect du droit international humanitaire, l’accès humanitaire, ainsi que le respect des droits de l’Homme et la lutte contre l’impunité. Auparavant, le Patron du Quai d’Orsey avait fait l’historique de la crise au Mali de 2012 à aujourd’hui en saluant la présence des différentes forces en appoint aux FAMa.

Pour rappel, cette session s’est tenue en présence du Haut représentant de l’Union africaine pour le Sahel et le Mali et de nombreux ministres.

A K
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