Des crimes de guerre ont été commis par les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger dans le cadre de la riposte de ces pays contre le djihadisme. C’est ce que révèle Amnesty International dans un document publié le 10 juin.
Dans son rapport en date du 10 juin dernier, Amnesty International a pointé du doigt les armées burkinabè, malienne, et nigérienne. L’ONG de droit de l’homme dit avoir des preuves de “crimes de guerre” commis par ces trois forces dans le cadre de la lutte qu’elle mène contre le djihadisme.
« Exécutions extra-judiciaires », « des soldats [qui] sèment la terreur et commettent des tueries dans des villages sous couvert d’opérations antiterroristes ». Au banc des accusés, trois armées du G5 Sahel, Mali, Niger et Burkina Faso, sont mises en cause par l’ONG Amnesty International dans un rapport publié le mercredi 10 juin.