Journée Mondiale de l’environnement 2020: Le bureau K2M2D joue sa partition

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Publié le mercredi 17 juin 2020 | aBamako.com

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Protection de l`environnement
Protection de l`environnement en vue valoriser la faune et la flore.

A l’heure où la Communauté internationale commémore symboliquement la journée mondiale de l’environnement (JME), nous devons nous interroger sur nos actions en faveur de la protection de l’environnement.Le thème de cette année 2020 qui porte sur la biodiversité est, à plus d’un titre, révélateurcar il porte sur les liens entre l’homme et la nature.

Au niveau mondial, le constat est qu’à force de vouloir dominer la nature, nous avons oublié que nous devons vivre ensemble, interagir ensemble et évoluer en symbiose.
Tenant compte de la situation qui prévalait de par le monde en 2011, les Nations Unies ont lancé la décennie pour la biodiversité couvrant donc la période 2011-2020. Au cours de cette cérémonie, le secrétaire général des Nations Unies Mr Ban Ki-moon avait exhorté l´humanité à vivre en harmonie avec la nature et gérer correctement les ressources naturelles pour la prospérité des générations actuelles et à venir en indiquant Je cite « La diversité biologique et les produits que nous en tirons sont vitaux pour l´humain et l´humanité grandissante et le développement réellement durable dépend de cette biodiversité »

Il a insisté sur le fait que « Alors que les pauvres souffrent en premier et le plus de la perte de biodiversité, l´ensemble de la société serait touchée par cette perte d´espèces. Il faut également prendre en compte les pertes de produits naturels susceptibles de soigner des maladies ou autres découvertes utiles que nous connaitrons jamais si nous continuons à détruire les habitats ou à polluer les terres au point où elle ne sont plus récupérables ».

L´objectif de cette décennie pour la biodiversité des Nations Unies visait à promouvoir la mise en œuvre d´un plan stratégique sur la biodiversité et une vision sur la meilleure façon de vivre en harmonie avec la nature, d’encourager les gouvernements à développer et mettre en œuvre leurs stratégies nationales.

Il est important de noter que les activités humaines ont été la cause de l´extinction d´espèces animales et végétales plusieurs centaines, voire milliers de fois plus rapides que le rythme naturel. Certes, il est presque impossible de revenir sur les extinctions passées mais nous pouvons nous engager pour prévenir l´extinction d´autres espèces.
Par ailleurs ,la dégradation des écosystèmes terrestres et marins compromet le bien-être de 3,2 milliards d'individus et coûte environ 10% du produit brut mondial annuel en perte d'espèces et de services écosystémiques.

C’est pour cela que le 1er mars 2019,laDécennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, a été déclarée par l'Assemblée générale des Nations Unies avec comme objectif de renforcer massivement la restauration des écosystèmes dégradés et détruits, pour lutter contre les changements climatiques, renforcer la sécurité alimentaire, l'approvisionnement en eau et la biodiversité.

La décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes devrait aider les pays à lutter contre les effets aussi bien du changement climatique que de la perte de biodiversité», a déclaré José Graziano da Silva, directeur général de la FAO.
Pour un pays africain comme le Mali, que penser de ce thème. Pour nous, il doit nous faire réfléchir à plus d’un titre.

Nous savons que l’homme vit de la nature car il utilise les produits de la nature pour manger ; se soigner, respirer, boire, …etc vivre en un mot. Cependant, de par nos actions, nous constatons que les ressources naturelles s’amenuisent tous les jours.Nous n’avons pas conscience de leur importance pour notre bien-être et pour notre raison d’être même sur Terre.
Nos actes de tous les jours sont là pour nous le rappeler en témoigne même le Covid 19 dont l’origine serait un animal sauvage.

Selon Mr Ibrahim Thiaw Secrétaire Exécutif de la Convention Cadre des Nations Unies pour la lutte contre la désertification, « l’homme est allé trop loin dans la recherche du gain et de la productivité« . Il a également mis en exergue le fait que 75% des maladies qui attaquent l’homme sont d’origine animale dont 60% d’animaux sauvages.

« Il faut changer les méthodes d’utilisation de notre biodiversité et donc accéder au développement durable autrement donc à travers la protection de l’environnement «.
Les chercheurs de plus de 130 pays se sont réunis à Paris ….Ils ont encore insisté sur la disparition au Sahel de beaucoup d’espèces animales et végétales du fait de l’homme.
La restauration des écosystèmes est essentielle à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD),et il est indispensable de les protéger.

Chaque année, la pollution de l’air tue près de 6 millions de personnes, huit (8) millions de tonnes de plastique finissent dans les océans ; 1,4 millions d’oiseaux meurent à cause du plastic, 70% des déchets électroniques finissent dans les décharges des pays pauvres
Dans notre pays, huit espèces de plantes sont considérées comme endémiques..Nous avons une faune constituée par d’espèces diversifiées, pas moins de 136 espèces de mammifères dont 70 espèces de grands mammifères…entre autres.

Avec le thème de la journée de l’environnement, Quel choix avons-nous ? Protéger la nature ou aller vers unchangement de monde avec son cortège de catastrophes, pandémies et autres…
L’actualité internationale et nationale est là pour éveiller notre conscience. En effet, avec l’Accord de Paris sur le climat, nous avons fait le sermon à nos enfants de ne pas sacrifier l’avenir , notre avenir, leur avenir.

S’il s’avère nécessaire voire indispensable que l’homme, dans sa quête de survie soit obligé de porter atteinte à la nature, alors il doit en toute responsabilité proposer des solutions de rechange à tous les désagréments qu’il causera à la nature. C’est ainsi que le cabinet K2M2D, fidèle à sa vision qui consiste à accompagner la mise en œuvre de projets/programmes dans une approche inclusive dans le respect des normes et standards nationaux et internationaux en matière de protection de l’environnement , propose à tous les acteurs du développement de bien vouloir accorder une place de choix à l’aspect environnemental des différents projets et programmes. Cela passe nécessairement par : l’utilisation des différents outils d’évaluation environnementale et sociale tels que : les études d’impact environnemental et social. Les plans de gestion environnementale et sociale. Le cadre de gestion environnementale et sociale. Le plan d’action de réinstallation, etc...

L’utilisation de ces outils, qui constituent présentement le seul moyen pour l’homme de remédier ou atténuer les effets de la dégradation qu’il fait subir à la nature, doivent accompagner dans la mesure du possible toutes les activités humaines.

La promotion des énergies de substitution comme les briquettes charbon à partir de résidus agricoles, la promotion de chaines de valeur telle que le Dah qui améliore le couvert végétal, fertilise le sol et permet , transformé de remplacer les sachets plastiques qui jonchent nos rues, nos villes, nos quartiers et obstrues nos fleuves et rivières entre autres.
Le Cabinet K2M2D pense qu’il est temps de se réveiller, de passer à l’action.Agissons chaque jour dans notre intérêt pour la nature. Notre vie sur terre en dépend.

Ayons d’autres modèles de production et de consommation qui soientplus durables comme le rappelle le thème de la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse 2020.

B.D.S

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