Le secrétaire générale des Nations unies a appelé au calme et au dialogue au Mali après que des dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi à Bamako, la capitale du pays, pour réclamer le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Ibrahim Boubacar Keïta a été réélu en 2018 pour un second mandat de cinq ans mais fait face à une exacerbation croissante dans la population malienne en raison des problèmes de sécurité dans le pays, d’épidémie du nouveau coronavirus, de crise chez les enseignants et de tensions politiques.
Le rassemblement de vendredi est la deuxième manifestation depuis le début du mois. Et des responsables politiques dans l’opposition ont appelé à la désobéissance civile si l’Etat ne répond pas à certaines revendications.
"Le secrétaire général appelle tous les dirigeants politiques à envoyer des messages clairs à leurs partisans pour qu’ils fassent preuve de la plus grande retenue et s’abstiennent de toute action susceptible d’alimenter les tensions", a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint d’Antonio Guterres.