La team Manassa Danioko semble s’émietter depuis la seconde sortie du M5. Si cinq (05) départs sont constatés, trois (03) autres seraient à l’ordre du jour mettant fin au quorum indiqué pour trancher sur la constitutionnalité. L’Assemblée Nationale peut-elle envisager aller dans ce sens afin de sauver « celui qui a toujours joué le rôle d’un père pour Moussa Timbiné » ?
L’institution au cœur de la polémique est en « mode implosion ». De manière fracassante, ses membres ont pris la poudre d’escampette. Précisément cinq (05), même si à l’heure de nous mettre sous presse d’autres départs sont en passe d’être formalisés. Un total de huit (08) postes vacants qui se dessinerait sur neuf (09) mettant fin au droit de statuer d’une Manassa Danioko, vomie et traitée de tous les noms par la grande partie de l’opinion. Sauf que si la fin semble actée pour l’institution située aux abords de la cité ministérielle, qu’en-est-il du palais de Bagadadji ? Alors que le maître des lieux a voté une résolution situant sur tout refus de lâcher le perchoir, en sera-t-il autant sur la durée ? Moussa Timbiné a tranché en ces termes sur la dissolution :
« Organiser des élections partielles dans les circonscriptions où il y a eu des contestations électorales c’est mettre des députés dos-à-dos. D’une manière ou d’une autre, il y a eu des contestations partout ».
Un refus affiché de ne pas céder d’un pouce face à une grogne qui a pris de l’ampleur. Sauf que le « fils » d’Ibrahim Boubacar Kéita ne doit pas oublier une chose : son père est la cible principale et ne jouit d’aucun fusible. S’il avait Soumeylou Boubèye Maiga pour se sauver, en 2019, ce n’est plus le cas cette fois. De la Primature à (…)