Les autorités sanitaires mauritaniennes ont signalé ce mardi un record journalier de 170
nouveaux cas de COVID-19, portant leur total provisoire à 2.057 en Mauritanie le Directeur
général de la Santé publique, Dr Sidi Ould Zahaf.
Du faite de la proximité de la ville de Nara avec la république Islamique de Mauritanie, les
norois sont partagés entre inquiétude et résignation. C’est l’impression que nous avons eu
suite à nos échanges téléphonique avec quelques habitants de la ville.
A ce sentiment d’inquiétude et résignation, s’ajoute la peur due à la fermeture de la
frontière, mesure prise par le Gouvernement mauritanienne dans le cadre de la lutte contre
la propagation de la maladie liée au COVID – 19. La conséquence, les prix de certains
produits importés ont connu une légère hausse sur le marché de Nara. Notamment : le
sucre, l’huile, le lait en poudre.
A du franchissement de la barre des 2.000 contaminés, les autorités mauritaniennes ont
décidé de prolonger de deux semaines la durée des mesures restrictives en vigueur, dont le
couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin, le port obligatoire du masque dans les lieux
publics et dans les transports, ainsi que l'interdiction de la circulation entre les provinces.
Ces sentiments sont justes et nobles car la période tant craint à Nara, la période de soudure
est quelques mois. Chaque année à cette saison, la vie devient plus difficile pour de
nombreux narois. Cette fameuse période, commence en juillet-août, jusqu'en septembre-
octobre.
Durant cette période dans les greniers, il y'a plus beaucoup de mil. Ces aventuriers sont mis
à contribution.
Chaque année, les fils de Nara à l’extérieur sont fortement sollicités. Mais cette année
pourrait bien être la pire à cause du covid et de ses conséquences.
Mahamadou YATTARA