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Dialogue national inclusif: Échec du triumvirat ou manque de volonté politique ?
Publié le vendredi 26 juin 2020  |  Nouvel Horizon
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse du Triumvirat du Dialogue Politique Inclusif
Bamako, le 03 juillet 2019 dans la salle de conférence du Médiateur de la République. Installé le 25 juin 2019 par le président de la République, le Triumvirat en charge de la facilitation et de la conduite du Dialogue Politique Inclusif, a rencontré les hommes des médias dans le cadre d`une conférence de presse au cours de laquelle il a parlé de la mission à lui confiée.
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Le 25 juin 2019 était lancé le DNI à travers l’installation des membres du Triumvirat appelés aussi « Facilitateurs » au Palais de Koulouba. Hélas, plus de 6 mois après la clôture des assises en question, le désaveu est total. Une responsabilité pourtant partagée de l’équipe conduisant cette mission et l’Exécutif qui auront été muets sur cette question d’existentialité du Mali.

Dans un contexte aussi controversé que celui de maintenant, il faut se poser la question si le DNI a été une réussite. On serait tenté de dire que OUI car le Triumvirat aura cravaché fort pour mobiliser comme il se doit. Certains partis qui étaient sceptiques ont fini par adhérer comme YELEMA ou ADP-Maliba. L’unanimité était acquise autours de ce plan consensuel de gestion du Mali inspiré des recommandations fortes dont un comité de suivi (qui n’aura jamais vu le jour).

Sauf que l’an 1 du DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF intervient à un moment où le pouvoir est dans ses derniers retranchements. Une grogne conduite par un Imam, ancien allié du régime, exige le départ du Président IBK. Ce Mouvement qui bat le pavé entend ne pas lâcher prise malgré la médiation de la CEDEAO. Ce qui surprend, c’est que l’ambassadeur Cheick Sidi Diarra aura rallié le M5-RFP. Alors que le régime en place est à la croisée des chemins, celui qui pilotait le DNI fustige désormais le pouvoir qui l’a pourtant mis sous les projecteurs, le gratifiant d’une mission aussi vitale.

Sous les couleurs du mouvement « Anw Bè Faso Do » dont il est le premier responsable, il affirme son appartenance à l’opposition. Pourtant, s’il a eu le courage de mettre fin aux missions de la commission du DNI en février dernier, il aura été invisible après. Idem pour les membres de son comité dont le Médiateur de la République censé prévenir les tensions sociales. Or, nous sommes dans un climat où le citoyen est déçu de son administration qui a de gros soucis de trésorerie et fait face aux budgets-programmes ainsi qu’à la baisse drastique du train de vie de l’Etat. Celui qui exerça aux Nations Unies n’a aucunement tiré la sonnette d’alarme pour finalement avoir la langue mielleuse une fois que Mahmoud Dicko envahi les rues. Dans les (…)


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