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Conflit autour de la construction d’un barrage sur le Nil : IBK en médiateur entre l’Egypte et l’Ethiopie
Publié le vendredi 26 juin 2020  |  Présidence
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Le président de la République en médiateur entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie dans le différend qui oppose ce dernier aux deux autres Etats suite à la construction d’un barrage sur le Nil.
Bamako le 26 juin 2020.
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Bamako le 26 juin 2020. Le président de la République en médiateur entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie dans le différend qui oppose ce dernier aux deux autres Etats suite à la construction d’un barrage sur le Nil. Le Chef de l’Etat a pris part ce vendredi 26 juin 2020 à une réunion du Bureau de l’Union africaine en tant que 2e vice-président de cette organisation. A l’ordre du jour, le contentieux entre l’Egypte et l’Ethiopie à propos du barrage que ce pays a construit sur le Nil.

Le Mali a été sollicité par l’Egypte pour tenter de convaincre l’Ethiopie d’être réceptive à la préoccupation exprimée. Le président Ibrahim Boubacar Kéita est, en effet, le Président en exercice de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) considérée comme un exemple réussi de gouvernance collégiale d’un fleuve partagé par quatre pays que sont : la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.

Prenant la parole à la suite du Président égyptien et du Premier ministre éthiopien, le Chef de l’Etat a invoqué la mémoire des pères fondateurs de l’OUA et exhorté ses pairs égyptien et éthiopien à trouver le juste compromis pour régler le contentieux qui les oppose. «Le champion pour la Culture que je suis, grâce à votre confiance, ne peut pas imaginer un instant que la solution réside dans le crépitement des armes entre deux peuples majeurs du continent et autour d’un fleuve qui incarne l’Afrique », a conclu le Chef de l’Etat.

Pour rappel, l’Egypte et le Soudan, situés en aval de ce barrage construit par l’Ethiopie, redoutent que son exploitation ne les prive de « leur part des eaux du Nil ».
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