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Boua Ni Sogoma !
Publié le samedi 27 juin 2020  |  Aujourd`hui
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Que la Paix de Dieu soit sur vous et sur ce peuple-martyr du Mali au lendemain de cette gigantesque mobilisation réussie par le prêcheur Mahamoud Dicko. La manifestation du ras-le-bol d’une frange non négligeable de votre peuple qui, visiblement, désapprouve votre manière de gérer ce patrimoine que nous avons en commun et qui se trouve au creux d’une vague savamment préparée par tout ce monde qui a appris à venir au pouvoir rien que par la rue.
e monde de religieux et de politiciens, car en réalité il n’y avait de sociétés civiles que de nom, vous reprochent :

1- La mal ou mauvaise gouvernance qui se traduit par les scandales de corruption et de détournements de deniers publics lors de l’achat de l’avion présidentiel, du matériel militaire essentiellement.

2- La mauvaise gestion de la crise du nord et du centre.

3- La crise scolaire.

4- Les arrêts de la Cour constitutionnelle à la suite des dernières législatives.

5- L’élection du bureau de l’Assemblée nationale, bureau issu des mêmes législatives.

6- La cherté de la vie consécutive à la crise économique.

7- Les nombreux déguerpissements de populations qui ont mis toute une vie d’économie dans une petite maison.

8- Etc.

C’en est de trop comme griefs et récriminations contre vous et les gouvernements successifs qui vous ont aidé à diriger le pays pendant ces sept ans d’une gestion difficile, voire très difficile pour vous d’abord qui avez souffert de tant “d’insultes” de la part de tous ces mécontents qui ne savent plus faire de discernement entre le père, le grand-père, le Président, le chef de l’Etat et qui n’hésitent pas à vous faire endosser la responsabilité de tous les maux dont souffre notre pays depuis plus d’un demi-siècle d’indépendance. L’immense foule de manifestants était composée pour la plupart de jeunes diplômés sans emploi, de partants volontaires à la retraite, de déguerpis, de gens que la période de confinement a rendu encore plus pauvres, et d’adeptes inconditionnels de l’Imam Dicko.

Il y avait aussi tous ces politiciens aigris qui ont trouvé en l’occasion le moyen de se faire voir ou de se faire valoir, étant restés trop longtemps loin de la mangeoire et ils sont les mêmes à donner une orientation au mouvement qui peut ne pas être celle voulue par l’Imam lui-même. Et si ce dernier ne fait pas attention, il risque d’être l’otage de ceux qui ont accouru pour le rejoindre parce que pris individuellement ils seraient incapables de mobiliser les membres de leur propre famille.

Cette deuxième sortie de M. Dicko me laisse dubitatif sur les vraies raisons de telles mobilisations. C’est comme cela qu’on a renversé Moussa et je n’aurais pas été d’accord avec ceux du parti majoritaire qui entendaient organiser eux-aussi une marche. Nous ne sommes pas encore loin de la marche du mouvement démocratique et de la contremarche de l’Udpm.

Si le Mali brûle, il brûlera pour tout le monde même pour ceux qui se croient en position de force. Ou c’est vous-même qui êtes concerné ou c’est un des vôtres. Notre pays regroupe simplement quelques grandes familles et il ne sera à l’avantage de personne de mettre le feu à la case commune.

En réalité, de mon analyse personnelle, Kôrô Président, le Mali a cessé d’exister depuis la révolution de 1991 avec la chute du régime dit dictatorial du Général Moussa Traoré.

Il a pu être un dictateur, mais qui aimait son pays et qui le plaçait au-dessus de tout. Avec lui, l’Etat avait un sens et la raison d’Etat aussi. Avec lui on avait peur de toucher aux deniers publics parce l’on savait au bout qu’il y’avait dix ans de prison pour un million de détourné et la peine capitale pour dix millions. J’ai rencontré un des généraux de son temps en mission à Paris chez l’ambassadeur de notre pays en France auquel il avait confié l’un de ses enfants qui étudiait dans l’hexagone. Le général en question venait de retirer sur son compte la somme de cinq cent mille francs, il en était tellement fier qu’il nous dit ceci : “Aujourd’hui je suis riche comme un prince”. Et moi, simple étudiant avec la bourse FAC, je percevais deux cent vingt mille francs maliens de l’époque. Qu’en est-il de nos cadres d’aujourd’hui à l’ère de la démocratie ? Ce qui m’a donné à comprendre que Moussa n’était pas venu au pouvoir pour s’enrichir. La preuve a été donnée lors d’un procès HISTORIQUE où il avait été accusé d’avoir détourné des milliards dont on n’a jamais pu trouver les traces. Et c’est au cours de ce procès qu’on a entendu que certaines questions n’avaient pas droit d’être posées par l’accusé et sa défense, les réponses étaient déjà connues par les magistrats en charge du dossier. Et je crois que c’est depuis ce jour que notre pays a amorcé sa descente aux enfers avec ce déni de justice, cette parodie de justice qui n’a jamais permis de connaître la vérité, celle qui aurait permis au peuple de comprendre ce qui s’est réellement passé de 1960 à 1968 de 68 à 1978, et de cette période à 1990-91.Malheureusement, c’était un procès politique au terme duquel il fallait des condamnations pour faire plaisir aux commanditaires du coup d’état, sinon tous ces enfants tués par balle seraient morts pour rien et la révolution aurait été un échec.

Ce Général avait des défauts certes comme d’ailleurs tout être humain et on peut tout lui reprocher sauf qu’il n’aimait pas son pays.

Les démocrates en moins de vingt ans sont tous devenus des milliardaires et lui, en vingt-trois ans, n’avait pas de maison connue en son nom sauf peut-être à Kayes où il pourrait en posséder et s’il avait la même boulimie de l’argent que ses “renverseurs” il aurait acheté une bonne partie de notre territoire.

Et c’est en tout cela que le Mali a cessé d’exister. C’est désormais une course effrénée vers l’argent, le bien matériel et rien pour le Mali.

Le Mali a cessé d’exister depuis le jour où on a fait croire aux élèves et étudiants que c’est eux les héros de la révolution et pour récompenser leur sacrifice, on leur a donné un poste au CTSP avec en prime beaucoup d’avantages. Et pour faire aboutir leurs revendications ils passaient par les marches, les sit-in et ce jusqu’à la satisfaction des doléances qu’ils soumettaient au gouvernement. Les élèves et étudiants avaient pleinement raison d’avoir les mêmes avantages que les commanditaires de la révolution. Comme un proverbe de chez nous dit on ne peut pas tuer le lion ensemble et que quelqu’un se couvre avec la peau pour effrayer les autres après. La leçon était connue et bien assimilée par ces enfants que l’on venait d’introduire dans la vie publique et politique par effraction.

Le Mali a cessé d’exister depuis le jour où un de nos chefs d’Etat a affirmé sur les antennes de radio et télé que lui n’humiliera jamais un chef de famille fut-il le plus gros voleur de la République, alors qu’il était question de détournement de plusieurs milliards de nos francs destinés à la lutte contre le paludisme qui fait des ravages dans notre pays, du SIDA et de la tuberculose. Et ceux qui étaient dans le collimateur de la justice pour cette grave affaire se pavanent tranquillement dans notre pays comme pour narguer tous ces autres qui n’ont pu accéder à leur traitement et qui sont morts faute de moyens.

Le Mali a cessé d’exister depuis le jour où le citoyen a accepté de vendre sa voix pour deux mille, cinq mille ou au plus dix mille de nos francs et pour élire un député, un maire ou le président de la République.

Le Mali a cessé d’exister le jour où le maître d’école a accepté de vendre les sujets d’examen à ses propres élèves ou troquer des notes contre ce que chacun sait.

Le Mali a cessé d’exister le jour où pour de l’argent le médecin a créé sa propre clinique et où il oriente les patients qui viennent le consulter dans les hôpitaux d’Etat.

Le Mali a cessé d’exister depuis le jour où les fonctionnaires milliardaires se comptent par centaines.

Le Mali a cessé d’exister dès lors que le concours d’entrée à la Fonction publique se paie, n’offrant donc aucune chance aux fils de pauvres. Et tous les concours au Mali se paient.

Le Mali a cessé d’exister dès lors que les enfants de dix ans n’ont plus peur de la mort et ils se permettent même de filmer sur leur téléphone portable le cadavre de voleurs lynchés et brûlés par la vindicte populaire.

Le Mali n’existe plus dès lors que le vol, le mensonge, l’adultère, la diffamation, la calomnie, sont devenus des vertus, toutes choses pour lesquelles le ” Malien ” que j’ai connu des années avant l’indépendance, se suicidait ou quittait pour toujours la patrie.

Nous avons perdu le Mali encore une fois en mars 2012 lorsqu’un certain officier a sommé notre armée suffisamment ballottée par la rébellion de replier sur Bamako en dégarnissant tout le septentrion et en l’offrant aux narco-trafiquants de toutes les nations du monde, faisant ainsi de cette partie de notre territoire un “no-man’s land” et qui échappe à tout contrôle du pouvoir de Bamako.

Le Mali d’aujourd’hui est un corps malade et très malade et cette foule du 05 juin dernier n’a pas pu poser un diagnostic correct qui puisse permettre de faire la bonne prescription. Ce n’est point une question de chauffeur, mais du véhicule-Mali lui-même qu’il faut réparer. De la coque au moteur, tout est à revoir et une fois que l’on aura réussi à “requinquer” ce véhicule en lambeaux, l’on pourrait alors penser à changer de chauffeur. Et la plupart des organisateurs de ce meeting ne devraient pas se trouver à cette place dès lors qu’ils se savent comptables du bilan catastrophique des vingt-neuf dernières années de gestion de notre pays. Ils ont assumé des hautes fonctions au sein de nos administrations et durant de nombreuses années avec tous les avantages légaux et illégaux attachés à leur fonction. Et l’on connait le parcours de bon nombres d’entre eux dans les départements qu’ils ont dirigés et le vérificateur, à moins de leur ” histoire ” de prescription, devrait pouvoir gratiner dans le tréfonds de leur gestion d’hier, et je suis sûr que beaucoup d’entre eux se retrouveront ailleurs que dans le luxe de leur maison achetée avec de l’argent qu’ils peuvent difficilement justifier tant par la grandeur de l’édifice que par l’argent qu’on y a mis.

Vérifiez aussi les écoles qu’ont fréquentées leurs enfants. Rares sont ceux d’entre eux qui ont étudié au Mali. Regardez dans les secteurs qui paient le mieux leurs cadres, notamment les banques d’état et sociétés multi nationales et vous y retrouverez leurs fils, pendant que les fils des autres, de ceux qui n’étaient pas aux premiers rangs des marcheurs et commanditaires de 1991 triment toujours à trouver un emploi malgré les parchemins dont ils sont bardés après des dizaines d’années d’étude passées dans la douleur et la souffrance.

Et pourtant l’on ne s’étonne pas de voir tous ces précurseurs de la démocratie à la malienne parmi les participants au meeting du 05 juin toute honte bue. Est-ce pour narguer le peuple qui désormais n’est pas dupe ou pour mieux se couvrir et pouvoir garder les biens mal acquis qu’ils défendront vaille que vaille en cas de démission du président de la République ou de renversement du pouvoir ? Ils sont prêts à tout et n’hésiteront point à retourner la veste pour se trouver aux premières loges des arcanes du nouveau pouvoir. Ce petit jeu n’a que trop duré et le peuple a tout compris et ceux aux côtés desquels ils s’agitent pour prouver qu’ils sont de vrais démocrates les connaissent aussi. Je n’ai pas encore entendu dans les revendications de M. Mahmoud Dicko la démission du Président, à moins que ça ne lui soit imposé et dicté par les mêmes de 1991 et de 2012. Ils sont des spécialistes en subversion et en déstabilisation. Ils mettront tout en branle pour créer la psychose d’un coup d’état dans l’esprit de nos populations et même dans celui de nos forces de défense et de sécurité.

Ainsi nous perdrons encore le Mali une énième fois, pourvu que ça permette de couvrir les forfaits des fomenteurs de complot ou de coup d’état. Qui aurait encore intérêt à plonger notre pays dans l’abime avec toute cette situation dont beaucoup ne mesurent pas encore malheureusement la gravité ?

En revenant aux griefs contre le président IBK, doit-on donc le tenir pour seul responsable de la mal gouvernance ou de la non gouvernance comme l’a dit l’Imam Mahmoud Dicko ? Y avait- t-il gouvernance avant lui ? Et si oui pourquoi aurait-on chassé ATT comme un malpropre à seulement un mois de la fin de son mandat légal et officiel ? Le Général Sanogo et les cerveaux qui ont transformé une simple protestation des soldats qui en avaient assez de se faire bêtement tuer sur le front, en un coup d’état, devraient pouvoir répondre à cette question. Et ce sont les mêmes qui ont tenté d’assassiner le président intérimaire le Pr Dioncounda Traoré. On a comme l’impression qu’une malédiction poursuit notre pays. Depuis son accession à l’indépendance, que de coups d’état ! De quel temps disposeront les gouvernants pour gouverner ?

S’agissant de la crise scolaire, on fait comme si l’école malienne connait des problèmes seulement maintenant, c’est-à-dire pendant les sept ans de gestion du président IBK. Que l’on soit assez honnête pour dire que depuis vingt-neuf ans l’école malienne n’a pas eu d’années scolaires normales et chaque année avec les précurseurs de notre démocratie qui pour la plupart sont tous des enseignants, on a mis bout à bout des bribes d’année scolaire pour en faire des années normales pour jeter la poudre aux yeux des partenaires et des parents d’élèves. Et pendant ce temps, c’est l’avenir de nos enfants, les enfants des pauvres qu’on sacrifie. Les leurs sont envoyés ailleurs loin du Mali pour étudier.

Faites une simple vérification de ce que je dis et vous comprendrez que l’on nous prend pour des “écervelés” et à chaque fois que les questions de détournement se posent, ou on trouve le moyen d’encenser copieusement le président et sa famille ou son entourage de tous les maux d’Israël, ou on organise de grandes marches derrière lesquelles ils peuvent se cacher simplement pour distraire le peuple. Et ce sont les mêmes qui, depuis 1991, nous gouvernent. Ils changent de parti politique à chaque fois qu’on les éloigne de la mangeoire ou dans le meilleur des cas ils créent eux-mêmes leur propre parti pour ne jamais plus quitter la table à manger. Voilà toute leur vie. Quand ils ont senti que le président Alpha Oumar Konaré a voulu casser l’ADEMA qui était parti pour cinquante ans au moins de pouvoir, leur flair les a amenés à se coller à ATT pour dix ans de “boire et de manger”. Ils ont créé toutes sortes de formations politiques pour aider le nouveau président, mais auquel ils n’ont pas donné le temps de finir son mandat. Et voilà que IBK qu’ils connaissaient déjà, ayant appartenu à la même ADEMA que le nouveau candidat a quitté pour créer le RPM et l’un dans l’autre ils se retrouvent toujours au pouvoir. Il en sera ainsi avec tous les gouvernements.

Le Mali ne peut plus continuer ainsi et des voix se lèvent de plus en plus pour dénoncer tous ceux qui veulent détruire notre pays pour leurs seuls intérêts car il ne s’agit pas d’une lutte pour l’intérêt du Mali, mais plus pour celui de ces gens qui ont pillé notre pays

S’agissant de la crise du nord et du centre, l’on oublie que nombreux sont nos compatriotes qui sont devenus des apatrides depuis 2012 et qui n’ont pu mettre le pied sur le sol de leurs ancêtres à cause de l’insécurité. Ce sont nos frères des régions de Gao, Tombouctou et au-delà et qui sont coupés de leur origine et cela n’émeut personne au sud. Qu’avons-nous fait nous du sud pour manifester notre solidarité avec ces frères qui ont refusé d’aller avec l’Azawad ? Et pourtant, ils sont maliens comme nous, cela me semble plus grave que tout le reste. Notre pays est divisé en deux depuis cette date et tout le monde le sait et on se tait. Tout cela serait-il imputable à IBK ?

Les arrêts de la Cour constitutionnelle ont sans aucun doute offusqué plus d’un tant par la nature du renversement de la situation dans beaucoup de localités de notre pays que par la rigueur des arrêts qui seraient à mon avis sans appel. Me tromperais-je certainement ? Est-ce qu’il ne serait pas mieux de trouver une autre alternative de recours après la Cour constitutionnelle et qui donnerait à tout le monde les mêmes moyens de réclamation ? Je ne connais presque rien en matière de justice, mais je ne suis pas de ceux qui ont approuvé les résultats des dernières législatives. Je ne serai pas non plus du rang des casseurs, des brûleurs, des incendiaires, des insulteurs de nos institutions. Il a pu y avoir beaucoup d’erreurs dans l’appréciation des résultats des législatives et j’en conviens, mais en simple patriote, je crois qu’on n’avait pas besoin de bloquer des routes pendant des jours à des camions dont certains transportaient des denrées périssables et de vouloir par la force amener les autorités à reculer. Et qu’est-ce que les propriétaires de ces camions ont fait pour mériter de perdre leurs marchandises ?

Quant à la manière de mettre en place le bureau de l’Assemblée nationale, je crois que nous aurions tort si nous demeurons dans la contestation puérile. S’il est vrai que le RPM a obtenu le maximum de députés, pourquoi ne pas lui concéder le droit de choisir son président ? Comme un adage de chez nous le dit : quand le chat achète son lait il lui est loisible d’y mettre ses babilles.Ce que les opposants auraient dû contester ou décrier c’est ce ralliement de presque toutes les formations censées être de l’opposition au parti majoritaire. Mais cela n’a offusqué personne et si les honorables en sont d’accord, nous attendrons de voir et pourvu que cela dure.

Kôrô Président, je crois que vous devrez désormais descendre dans l’arène pour mieux écouter les complaintes de votre peuple et sans intermédiaires. Allez aussi à la rencontre de tous les leaders d’opinion, et faites en sorte qu’ils voient en leurs revendications des débuts de solution dans vos actions de tous les jours même si, par ailleurs, tout le monde reconnait avec vous que la situation n’est pas facile. Négociez avec qui il faut, pourvu que la paix et la sécurité reviennent dans notre pays car le calvaire n’a que trop duré et le peuple doit accepter la main tendue du président et dépassionner le débat que pour le Mali et la survie du Mali.

Qu’ALLAH SWT bénisse le Mali !

Mamoutou KEITA

Producteur de spectacles
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