Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sortie de crise au Mali : Les six (6) propositions de la Section ADEMA-PASJ France
Publié le lundi 29 juin 2020  |  Le Pays
3è
© aBamako.com par A S
3è Conférence nationale extraordinaire de ADEMA-PAS
Bamako, le 18 mai L’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ) a confirmé son soutien au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
Comment


Dans un communiqué publié le vendredi 26 juin 2020, la section ADEMA-PASJ France s’est exprimée sur le climat sociopolitique tendu au Mali. Elle a déploré les difficultés du moment et a fait six (6) propositions de sortie de crise.

« Nous sommes tous d’accord pour dire que le Mali traverse une crise multidimensionnelle (sécuritaire, politique, économique, sociale, culturelle… etc.) depuis plusieurs années. », reconnait la section Adema-PASJ dans son communiqué. Les fautifs de cette situation sont les hommes politiques, selon l’Adema France. « Cette crise a elle-même des origines diverses et variées, dont la plus visible, et palpable est la faillite des hommes et des femmes politiques traditionnels », lit-on dans le communiqué qui précise que le peuple n’a plus confiance à ses représentants qui font « mauvais usage » du suffrage du Peuple.

Les maux de la société

Selon la section Adema France, les maux auxquels le Mali est confronté sont l’arrogance, la corruption, le népotisme, le détournement des deniers publics… «Des dossiers judiciaires compromettant des dignitaires et acolytes sont classés sans suite. Ce qui crée une justice à deux vitesses., une justice pour les puissants et les riches et une justice pour les faibles et les pauvres d’où la trahison des idéaux du 26 mars 1991 », regrette-t-on dans le communiqué.

La section Adema France tacle la classe gouvernante du Mali. «Ces élites qui nous gouvernent ont tout appris sauf les Devises de nos ancêtres. Elles ont toutes les qualités sauf le courage, le patriotisme, la probité et la morale », a-t-elle dénoncé.

Pour la section Adema France, ces dix dernières années, les Maliens n’ont pas eu de bonnes notes quant à la bonne gouvernance du pays ni la bonne gestion des affaires publiques et du denier public. Elle reconnait les difficultés et dit soutenir « indéfectiblement le vent nouveau qui souffle sur le pays tout entier et par ricochet le Mouvement de contestation et de révolte populaire contre le pouvoir et la non-gouvernance au Mali ».

Les six (6) propositions de l’Adema France

La section du parti de l’abeille de la France n’a pas fait que critiquer le malaise dans la gouvernance. Elle a proposé des solutions de sortie de crise. Ces propositions sont, entre autres, la dissolution de l’Assemblée Nationale, la démission des conseillers de la Cour Constitutionnelle, la composition d’un gouvernement d’Union Nationale de Transition avec la participation de la Diaspora, la Création d’une Constituante (Structure de Transition) composée des représentants de toutes les couches socio professionnelles et de la diaspora, un Premier Ministre avec des Pouvoirs élargis et bien définis, placé sous l’autorité du Président de la Constituante, éviter une humiliation au président de la république en le maintenant dans une fonction honorifique jusqu’à la fin du mandat.

Selon la section Adema France, le gouvernement de la Transition mettra tout en œuvre pour rouvrir tous les dossiers de justice en souffrance dans les tribunaux ou classés sans suite. Cette transition, explique la section, dépoussiéra la Constitution avant l’organisation d’un referendum. « La Transition ira jusqu’à la fin du mandat en cours. Sa mission prendra fin après l’organisation et la tenue d’élections présidentielle et législative crédibles, transparentes et libres », a indiqué le communiqué. L’Adema France suggère une loi électorale instituant le scrutin législatif uninominal à deux tours et mettre fin au scrutin de listes et aux alliances contre nature. « Il faut instituer une circonscription, un député ou instaurer le scrutin à la proportionnelle plus juste et plus équitable », propose le communiqué.

Il faut rappeler que le bureau national de l’Adema est dans la mouvance présidentielle et propose le dialogue comme solution de sortie de crise.

Boureima Guindo
Commentaires