Comme il n’y a plus d’escorte sur l’axe Sévaré- Gao, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) n’a rien fait que d’installer deux check points sur cet axe. Un à Boni et l’autre à Gossi. Chaque bus de transport paie la somme de cinq mille francs CFA et chaque passager deux mille francs CFA. Un bus qui refuse de se plier à ces exigences est attaqué en cours de route. On appelle cela un Etat dans un autre. Il y avait la même situation sur la voie fluviale de l’arrondissement de Danga (cercle de Diré) au dernier village de Gourma-Rharous. Nous l’avons dénoncé par le canal de «L’Inter de Bamako». Heureusement, les check points de la voie fluviale ont été levés.
Avec ce braquage à ciel ouvert, de quelle crédibilité la CMA jouit- elle devant les populations du Nord ? Ils doivent penser qu’un jour, ils vont rendre compte.