Aux médias rattachés à sa structure, le président du SADI a fustigé l’émotion accordée suite au rituel controversé. Pour l’ancien élu de Kolondieba, l’opinion aurait dû faire pareil pour les conflits communautaires du Centre et même lors des empoignades de l’AEEM.
Depuis peu, une vidéo du sacrifice d’un bœuf a fait buzz dans la société. Le célèbre féticheur de Farabana, Moustapha DIALLO l’a brûlé avant de l’enterrer vivant. Le Procureur du Tribunal de Grande Instance de Kati a émis un mandat de dépôt contre lui.
Si FARABANA MOUSTAPHA est coffré moins de 48h après son acte portant atteinte à la pudeur, certains leaders condamnent sèchement l’émoi autour de l’affaire. C’est le cas au parti SADI où Dr Oumar Mariko a fait une sortie sur la question. Il s’est dit surpris de voir l’engouement suscité par ce rituel et ajoute que des pratiques du genre ont lieu chaque jour en terre malienne et ne cache pas son malaise.
« J’ai des émotions face aux supplices de l’animal. L’acte était odieux mais la pratique est fréquente au Mali depuis un certain temps. Pour moi il y a assez de contradictions dans la société malienne. Tout d’abord la précipitation du Procureur qui n’a pas hésité à le mettre aux arrêts. Je ne défends pas ce genre de pratique mais il n’y jamais eu autant d’émotion quand des personnes furent égorgées. Nous pouvons citer Aguelhok, les disparitions d’enfants à Fana ou Kolondieba à titre d’exemples. Hélas, les enquêtes sur ces tristes épisodes ne vont nulle part »