SociétéAprès la signature du procès-verbal de conciliation: Les enseignants annoncent des meetings de restitution ce samedi dans toutes les grandes villes
Après six mois de grève, les syndicats signataires du protocole du 15 octobre 2016 et le gouvernement ont signé, le mercredi 17 juin, un procès-verbal de conciliation. Pour édifier leurs militants, les syndicalistes tiendront, le samedi 4 juillet, un meeting de restitution dans toutes les grandes villes.
Dans une lettre circulaire datée du 29 juin, les syndicats signataires du protocole du 15 octobre 2016 annoncent la tenue d’un grand meeting dans le cadre de la restitution des activités menées pour la lutte pour l’application de l’article 39 de leur statut. Ce grand rassemblement se tiendra le samedi 4 juillet dans toutes les grandes villes du Mali.
Joint par nos soins, le Secrétaire général du Syndicat National des Enseignants Fonctionnaires des Collectivités Territoriales (SYNEFCT), Ousmane Almoud, nous a précisé que » les membres du directoire sont des mandants et après une activité nous avons le devoir de rendre compte aux militants « .
» Malgré les multiples abus au cours de notre lutte, les militants ont pu tenir et nous ont soutenus à arracher cette victoire historique. C’est dans ce cadre que nous avons décidé d’organiser ce meeting pour leur faire un compte rendu fidèle « , a indiqué le Ségal du SYNEFCT. Et de poursuivre que » ce rassemblement se tiendra dans toutes les villes du Mali, capitale, régions et cercles « .
Evoquant l’évolution du procès-verbal, Ousmane Almoud affirme qu’après l’accord, les deux parties se sont retrouvées le jeudi 25 juin, pour les travaux de la commission d’élaboration des grilles. » Ces travaux sont faits et le dossier suit son cours « , a-t-il indiqué.
Pour la réussite de cet évènement, le directoire de la synergie invite les secrétaires généraux à prendre toutes les dispositions. » Nous demandons aux militants de sortir massivement « , a-t-il dit.
Rappelons que, depuis le 16 décembre 2019, les syndicats de l’Education avaient déclenché une série de grèves séquentielles pour l’application de l’article 39 de leur statut. Lequel article stipule que » toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel de l’enseignement ».