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Manassa Dianioko, présidente de la cour constitutionnelle : Une femme narcissique qui se croit le « second Dieu » sur terre !
Publié le jeudi 2 juillet 2020  |  Le Pays
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© aBamako.com par fousseyni
Journée nationale des Communes du Mali
Bamako, le 22 décembre 2017 le président IBK a présidé la Journée nationale des Communes du Mali au palais des sports. Photo: Manassa Dagnoko. Président de la Cour Constitutionnelle du Mali
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La présidente de la Cour constitutionnelle, Manassa Danioko, a donné des résultats définitifs des législatives qui ont occasionné une crise sociopolitique dans laquelle le Mali est actuellement plongé. Les amis du Mali et tous les patriotes cherchent des voies et moyens pour apaiser le climat social, devenu très tendu à cause de l’arrêt de la Cour. Soucieux du bien-être du Mali, presque tous les membres de la Cour constitutionnelle ont démissionné. Mais, Manassa Danioko (une femme narcissique) qui se croit le « second Dieu » sur terre, contre vents et marées, refuse de rendre le tablier.

Confronté à une crise multiforme et multidimensionnelle depuis 2012, le Mali est actuellement embourbé dans une crise sociopolitique très tendue. Et tous les observateurs sont unanimes que la Cour constitutionnelle est le détonateur de cette crise. Les partenaires du Mali et toutes les organisations nationales sont à pied d’œuvre pour apaiser le climat. Cela passe, selon l’avis général, par la reprise partielle des élections législatives dans des circonscriptions où la victoire a changé de camp, ainsi que la dissolution de la Cour constitutionnelle. Pour faciliter la tâche au président de la République IBK, dont la tête est réclamée par les contestataires du Mouvement 05 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) et pour le Mali, presque tous les membres de la Cour constitutionnelle ont rendu le tablier. C’est la présidente Manassa Danioko qui a envoyé balader les émissaires qui lui ont demandé de mettre le Mali au-dessus de tout et de démissionner. Sachant bien qu’elle et la Cour constitutionnelle sont décriées, Manassa a refusé de démissionner. « Nous ne sommes pas des orgueilleux ; si la Cour constitutionnelle n’est pas là, l’Etat n’existera plus. La Cour constitutionnelle ne laissera pas sa place. Personne n’est Messie chez soi. C’est pourquoi nous sommes contestés au Mali ; sinon nous sommes appréciés au niveau international », a-t-elle indiqué. Avant de poursuivre : « La Cour ne peut pas se dérober de l’application de la loi. Quoi qu’il advienne, il faut que la loi soit appliquée par la Cour constitutionnelle. Sinon, c’est remettre l’existence même de L’Etat en cause. Nous ne pouvons pas en prendre la responsabilité. C’est comme ça au niveau de tous les pays du monde. Le Mali ne veut pas donner de mauvais exemple en faisant des choses comme ça. On vous a dit que des ambassades nous ont donné leurs avis…».

Ces propos de Manassa démontrent à suffisance qu’elle se fiche que le monde s’écroule. Car selon de nombreuses indiscrétions elle n’aurait rien à préserver encore. Même pas le Mali qui semble être son dernier souci…

Manassa imbue de sa personne ?

De l’avis de plusieurs observateurs avertis, la présidente de la Cour constitutionnelle est imbue de sa personne. Madame, vous n’êtes pas là pour être appréciée par le monde extérieur, mais plutôt pour faire ce qui est de votre devoir, dans la justice et dans l’égalité. « Si la Cour cède, c’est le Mali qui disparaîtra…» Que non, Manassa ! Détrompez-vous ! Vous êtes la présidente de la Cour constitutionnelle et non la Cour elle-même. Vous êtes la présidente de l’institution et non l’institution elle-même. Avant vous, la Cour a existé et après vous, cette Cour continuera d’exister. A cause de vous la Cour est désavouée et les autres membres de l’institution ont compris et ont démissionné, vous devriez les suivre pendant qu’il est encore temps. Madame le président, vous parlez de la Constitution comme si elle était la Bible ou le Coran. La nôtre n’est pas parfaite. Elle ne date que de 1992 et le Mali a bien existé avant. Rien que l’article 40 de sa Loi organique devrait l’envoyer paître! Jugez-en vous-même : Article 40 : Lorsqu’elle fait droit à une requête, la Cour peut, selon le cas, annuler l’élection contestée ou reformer les résultats et proclamer le candidat qui a été régulièrement élu.

C’est le passage “reformer les résultats” que vous avez utilisé à votre guise pour proclamer le(s) gagnant(s) que vous vouliez. Ce blanc-seing a eu des effets pervers et explique en partie le ras-le-bol actuel. Madame, vous avez ternie l’image du Mali aux yeux du monde entier et une mission d’apaisement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest–Cedeao– qui était dans la capitale malienne. Après consultations avec les différentes parties, les membres de la délégation ministérielle ont considéré que votre Cour constitutionnelle est le détonateur de la crise actuelle. Alors où est l’honneur, la dignité et la gloire ?

A.Touré
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