Le Cercle de Réflexion pour Jeunes (CRJ) a tenu une conférence de presse sur la situation actuelle du Nord de notre pays. Ladite conférence s’est tenue le samedi dernier au siège de ladite association sise à Badalabougou. L’objectif de cette activité était de dénoncer l’occupation des trois régions du Nord occupées par des bandits armées et lancer un cri de cœur en faveur de leur libération immédiate.
‘’La crise qui sévit aujourd’hui dans notre pays est le fruit de la mauvaise gouvernance politique et d’une faillite sociale de la classe politique’’, c’est en ces termes que le président du CRJ, M. Cissé, a commencé son exposé. Face à cet état de fait, compromettant l’avenir de la jeunesse et le développement du pays, le cercle de réflexion pour les jeunes ne pouvait rester immobile. Le CRJ invite donc l’opinion nationale à un sursaut d’orgueil pour recouvrer l’intégrité territoriale du Mali, secourir les populations prises en otage par les bandits armées et manquant de nourritures, soins médicaux et autres produits de premières nécessités. Le Président du CRJ a, dans son exposé, décrié le pillage des hôpitaux, le manque d’électricité et d’eau dans certaines localités, la fermeture de plusieurs commerces et les scènes de pillage auxquelles sont confrontés les rares commerçants en activité.
Pour le CRJ, cette crise que traverse notre pays est une étape importante de son histoire. ‘’Aucune ethnie ou communauté n’est marginalisée, ni opprimée au Mali. Par contre, les touaregs ont bénéficié des traitements de faveur jusque là. Ils sont bien représentés dans toutes les sphères politiques, administratives, militaires et paramilitaires’’, martela le Président du CRJ avant d’ajouter qu’une prétendue marginalisation des Touaregs au Mali n’existe que dans la tête de ceux qui se cachent dernière cette pensée pour arriver à leur fin destructrice.
Le CRJ invite donc les maliens à l’union et à la solidarité pour résoudre ce problème. Aussi, il rejette toute idée de négociation visant à porter atteinte à l’unité du peuple et à l’intégrité du territoire malien. Il met en garde les autorités du pays contre toute idée d’autonomie ou de fédération dans le cadre de la négociation avec les bandits armés du MNLA et ses alliés qui occupent depuis un certain temps la majorité du territoire national, soit les 2/3. L’association entend mener d’autres activités en vue de pousser les maliens à un sursaut d’orgueil pour une résolution de cette crise du nord. La libération immédiate des régions occupées doit donc être la seule priorité pour le gouvernement et l’armée malienne.