Les responsables du conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), à travers son premier vice-président M. Cheick Sadio Diakité, ont animé un point de presse le vendredi 03 juillet 2020 au siège de ladite structure sis au quartier Mali. L’objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale del’engagement et des démarches entreprises par la structure pour une sortie de crise définitive au Mali.
Suite à la reconduction de Boubou Cissé comme Premier ministre par le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita le 11 juin dernier, le conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) sollicite son implication et sa représentation dans le futur gouvernement ainsi qu’à l’Assemblée nationale.« Le conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) demande qu’un tiers des nouveaux ministres soit issu des maliens effectivement établis à l’étranger mais aussi 10%des sièges de la future assemblée nationale ou d’une Assemblée constituante si celle-ci est créée », a annoncé le vice-président de la structure.
Par ailleurs, le vice-président du CSDM s’est ensuite prononcé sur la situation sociopolitique actuelle du pays. « Les dernières élections législatives et la mise en place de l’Assemblée nationale ont suscité un mécontentement général des maliens avec comme corollaire les manifestations du 05 et 19 juin 2020»,lit-on dans le communiqué.
A cet effet, M. Diakité annonce que suite à cette tension sociopolitique, le président du CSDM a entrepris des démarches après des autorités coutumières, religieuses, de la CMAS ainsi que le régime en place en proposant des pistes de sortie de crise dans le consensus.
En outre, le CSDM s’est dit favorable au dialogue pour calmer la décrispation du climat politique dans notre pays, chose à laquelle le conseil contribue depuis la crise postélectorale de 2018. « Ceci est dit à notre engagement pour sortir le Mali de l’impasse», précise-t-il.
A l’issue du dialogue national inclusif, M. Diakité a souligné l’implication et l’ engagement du CSDM. Cela, depuisles phases décentralisées jusqu’à la phase finale des travaux à Bamako.
Pour M. Diakité, la contribution de la diaspora pour le développement du Mali est plus que primordiale. « l’apport de la diaspora au développement du Mali en général, dans l’économie en particulier est de 15% du produit intérieur brut », a-t-il conclu.