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Mémorandum du M5-RFP : Les réserves du camp présidentiel
Publié le lundi 6 juillet 2020  |  L’Essor
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature entre les Nations Unies et le gouvernement du Mali de l`accord conjoint d`appui à la transition au Mali.
Bamako, le 11 mars 2013 dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly et le représentant résidant des Nations Unies Aurelien Agbenonci au Mali ont procédé à la signature du document.
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Les partis et groupements de partis politiques proches du président de la République invitent les contestataires à la poursuite du dialogue pour parvenir à un terrain d’entente
«Une action qui s’apparenterait à un pronunciamiento, une proposition antidémocratique, antirépublicaine et anticonstitutionnelle qui n’est ni plus ni moins qu’une tentative déguisée de coup d’état, des propositions qui s’apparentent davantage à un schéma de conquête du pouvoir par des voies non constitutionnelles….». Ce sont, entre autres, les réactions qui ont fusé du camp de la majorité lorsque le mémorandum du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) a été rendu public le 2 juillet dernier au cours d’un point de presse.

À travers ce mémorandum, le M5-RFP a exprimé son ouverture au dialogue tout en posant un certain nombre de conditions. Il s’agit, entre autres, de la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale, de la mise en place d’un organe législatif de transition, du renouvèlement intégral des membres de la Cour constitutionnelle, la mise en place d’un gouvernement de Transition avec les caractéristiques ci-après : le Premier ministre est désigné par le M5-RFP, il ne peut être démis par le président de la République que dans les conditions prévues par la Charte de la Transition. Il forme son gouvernement en entier, nomme aux hautes fonctions nationales (administration, justice, forces armées et de sécurité…), etc.

Dès que ce document a été rendu public, les réactions de la classe politique ne se sont pas faite attendre. L’Action Républicaine pour le Progrès (ARP), dans un communiqué signé de son président Tièman Hubert Coulibaly, déplore que le «M5-RFP a cru devoir durcir le ton au moyen d’une série de propositions contraires aux valeurs de la République». L’ARP estime qu’à travers cette position radicale, le M5-RFP ferme plutôt la porte au dialogue.

Le regroupement politique dénonce toute action qui s’apparenterait à «un pronunciamiento et une mise à bas de la République ». Vu l’urgence de la reprise d’une action gouvernementale vigoureuse en faveur de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, contre le terrorisme et les conflits intercommunautaires artificiellement créés dans notre pays et en raison d’une situation économique et financière dégradée et aggravée par la pandémie de la Covid-19, l’ARP appelle à la « lucidité et à la sagesse». Elle dit continuer de croire aux avantages de la concertation et réitère avec insistance, son appel au M5-RFP à accepter la création d’un cadre de dialogue avec les forces politiques de la majorité présidentielle afin d’y discuter les offres politiques faites par le président de la République.

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