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Après les tueries de 32 personnes à Bankass : le Collectif des associations de jeunes du Pays dogon s’indigne et menace
Publié le lundi 6 juillet 2020  |  Arc en Ciel
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Suite aux attaques des populations, les jeunes du pays Dogon demandent à l’Etat de s’assumer sans quoi, ils vont prendre leur destin en main pour se sécuriser.
Le mercredi 1er juillet 2020 un groupe d’hommes armés sont arrivés à bord de 4 véhicules et de plusieurs motos dans 4 villages. Ils ont tirés sur tous ceux qui étaient en face d’eux. Bilan : Au total, 32 paysans ont été assassinés et 4 portés disparus occasionnant des dégâts matériels importants.

Le Collectif des associations de Jeunes du Pays dogon (CAJPD), dans un communiqué s’insurge et prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur l’acte barbare et inhumain que le Pays dogon vient de subir pour une énième fois.

Par la même occasion, le CAJPD, « constatant l’incapacité de l’État du Mali à sécuriser les populations du pays dogon face aux agresseurs, appelle tous les fils (cadres et non cadres) ressortissants du pays dogon à envisager leur retour au bercail afin de participer à l’organisation de la résistance face à ce qu’il qualifie désormais d’invasion planifiée ».

Le CAJPD selon le communiqué « tient à rappeler à la communauté internationale, à travers la MINUSMA, que depuis le mois de Janvier 2020, le peuple dogon a perdu plus de 300 personnes parmi ses membres. Cela ne saurait continuer ». Et de menacer « Par conséquent le CAJPD affirme, en toute responsabilité : ” Si l’État du Mali n’existe pas, il faut qu’il existe. S’il existe, il faut qu’il s’assume. S’il ne s’assume pas le peuple dogon va certainement s’assumer et enclencher un processus d’autodétermination en vue de développer ses propres capacités de défense ».

Le centre du pays est en proie à des attaques d’hommes armés qui tuent même les enfants et les femmes sans défense.

Face à la multiplication des massacres ces derniers temps, il urge pour les autorités de prendre les mesures idoines pour la sécurisation des populations.

Mohamed Keita


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