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Boubeye : « IBK doit proposer un accord politique au M5-RFP »
Publié le jeudi 9 juillet 2020  |  Le Canard Déchaîné
Rentrée
© aBamako.com par Androuicha
Rentrée politique nationale du parti ASMA-CFP
Ségou, le 22 juin 2019. Le parti Alliance pour la Solidarité au Mali- Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP) a fait sa rentrée politique nationale sous la houlette de son président M. Soumeylou Boubèye MAIGA.
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Un accord politique avec toutes les parties prenantes avec, comme feuille de route, la mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif.
Telle est, selon Soumeylou Boubeye Maïga, la solution pour une sortie de crise. Il l’a annoncé, à l’issue du débat télévisé, dénommé le « Grand Jury » de Renouveau TV, auquel il avait participé, en fin de semaine dernière.

Pour le président de l’Alliance pour la Solidarité au Mali- Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), le président de la République pourrait faire d’une pierre, deux coups : réaliser, d’une part, un grand rassemblement autour de l’objectif commun et, d’autre part, proposer un accord politique avec, comme feuille de route, la mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif.

Un accord politique autour d’un objectif commun

« Le président a l’opportunité de travailler au grand rassemblement autour de l’objectif commun. Je pense qu’à ce niveau, il doit proposer un accord politique à toutes les parties prenantes et que cet accord politique ait comme feuille de route la mise en œuvre des réformes prioritaires sur lesquelles le dialogue national inclusif est tombé d’accord », précise-t-il.
Pour l’ex-Premier, ce dialogue politique doit, aussi, intégrer le volet économique de la crise.
Limogé, par IBK, sur pression de l’imam Mahmoud Dicko, Soumeylou Boubeye Maïga reconnaît, certes, que les revendications du M5-RFP sont « justes et légitimes ». Mais, il se déclare contre la démission du président de la République, réclamée par ce mouvement.

La démission forcée d’IBK exclue

« Tout notre système institutionnel repose sur la prééminence du président de la République et sur son rôle permanent. Il est le garant de l’unité nationale, le garant de tout ce qui touche à l’intégrité du territoire, la souveraineté de notre Etat en matière diplomatique et militaire », explique-t-il.
Pour lui, le président de la République ne peut être poussé à la démission forcée. Parce que, ajoute-il, il a été élu.
Dans son mémorandum, rendu public le 1er juillet dernier, le M5-RFP indique que le président de la République peut être maintenu à son poste. Mais, précise-t-il, il doit être dépouillé de ses pouvoirs.
Autres exigences du M5-RFP : la dissolution de l’Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, dirigé par un Premier ministre doté de pleins pouvoir, issu des rangs de la société civile.

Un coup d’état déguisé

Une proposition jugée « antidémocratique et anticonstitutionnelle » par la CFR (Convergence des Forces Patriotiques), qui soutient le pouvoir.
« Cette proposition n’est, ni plus, ni moins, qu’une tentative de coup d’état déguisée et un appel à la violence, au moment où des négociations sont en perspective, grâce aux efforts de la communauté internationale », déplore la CFR dans son communiqué.
Limogé, par IBK sous la pression du même Mahmoud Dicko, Soumeylou Boubeye Maïga, lui, propose, au président de la République, un accord politique avec toutes les parties prenantes. Avec, comme seule feuille de route, les recommandations issues du Dialogue National Inclusif.

Oumar Babi /Canarddechaine.com
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