Les élèves maitres de l’Institut de formation des maîtres (IFM) de Kayes, Kita et de Nioro du sahel ont déclenché depuis hier, jeudi 9 juillet 2020, une grève de 48h.
Les raisons de la présente grève sont dues au non-paiement des bourses du mois de mai et de juin des élèves maitres. Contacté par nos soins, un membre de l’Association des élèves et étudiants du Mali est revenu sur les faits : « Pour le non-paiement de nos bourses, nous avons ainsi décidé d’aller en grève de 48h.Nous réclamons les bourses du mois de mai et de juin qui restent impayées ».Outre le problème de bourse, certaines classes sont aussi butées à des problèmes de ventilateurs. Notre source signale le manque d’eau dans l’IFM de Kayes depuis quelques jours. Pourtant, ajoute le membre de l’AEEM, depuis le début de l’année, le conseil régional de Kayes avait promis de faire un forage dans l’enceinte de l’IFM.Ce qui n’a pasété fait jusqu’à présent. Aux diresde ce membre de l’association des élèves et étudiants du Mali, tout le problème lié à cette question de bourse réside au niveau du conseil régional de Kayes pour la simple raison que c’est lui qui est chargé de satisfaire à ces doléances des grévistes.
Suivant les précisions de notre source, l’économe de l’IFM a pourtant envoyé depuis longtemps les dossiers concernant ce problème de bourse des élèves maitres au conseil régional. Le membre de L’AEEM déplore que les dossiers demeurent à présent bloqués au conseil régional. « En réalité, ajoute-t-il, depuis l’arrivée de l’équipe conduite par le vice-président de l’ancien président du conseil en prison actuellement, rien ne marche encore. Le secteur de l’éducation est paralysé au niveau de Kayes ».Que ça soit le crédit de fonctionnement des établissements qui sont à la charge du conseil régional, ou les bourses, les gens ne peuvent rien avoir sans faire la grève, a-t-il énoncé. Puis de clarifier que cette grève concerne l’IFM de Kayes, de Kita, et du Nioro du sahel contenant chacun près de 2.000 à 3.000 élèves. Il prévient que les 48H de grève sont renouvelables en cas de la non-satisfaction des grévistes.