Les soutiens du président IBK et de l’action gouvernementale (la coalition pour le Mali (CPM) ont tenu une conférence de presse, hier jeudi 9 juillet 2020, au Centre international de conférence de Bamako (CICB). Objectif : présenter la nouvelle coalition et éventuellement dégager des perspectives pour sortir définitivement le Mali de la crise actuelle. La cérémonie était présidée par le Pr Tiémoko Sangaré en présence de tous les responsables de la majorité présidentielle.
Sans beaucoup de commentaires, les responsables de la majorité présidentielle ont réaffirmé leur volonté de soutenir le président de la République, les actions gouvernementales ainsi que toutes les institutions de la République du Mali. C’est pourquoi ils ont jugé nécessaire d’orienter leur combat dans la sauvegarde des acquis démocratiques du Mali, fruits d’un sacrifice de grands hommes et de femmes. Des acquis sur lesquels reposent, selon eux, les fondements mêmes de notre nation (le Mali).
Ils ont rassuré que l’objet de cette réunion n’est pas de se jeter les responsabilités, mais de mettre en place un cadre de dialogue entre les forces vives de ce pays, de quelque bord que ce soit. Par ailleurs, ils ont reconnu la légitimité des revendications du mouvement du 5 juin- rassemblement des forces patriotique (M5-RFP).Mais ils estiment que vu la situation que vit le Mali, « aucun sacrifice n’est de trop quand il s’agit de sauver sa nation ». C’est pourquoi, ils renouvellent l’appel du président de la République pour le dialogue, un cadre de concertation qui proposera des solutions, non pas pour la majorité, encore moins pour l’opposition, mais des solutions pour la nation malienne dans son ensemble et sa diversité, ont-ils expliqué. Une occasion pour eux de saluer les grandes décisions prises par le président de la République du Mali, lors de sa dernière adresse à la nation. Ils invitent leurs « frères du M5-RFP »à saisir les ouvertures faites par IBK pour le dialogue. Car ces manifestations ne doivent pas être des facteurs pouvant mettre en péril les acquis démocratiques. C’est pourquoi ils invitent les contestateurs à saisir l’opportunité offerte par le président de la République pour mettre ensemble sur place « l’Accord politique pour le rassemblement national »