Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Editorial
Article
Editorial

Edito : Silence, on tue !
Publié le lundi 13 juillet 2020  |  La Sirène
Les
© aBamako.com par AS
Les manifestants qui réclament la démission du président IBK bloquent les ponts de Bamako
Bamako, le 11 Juillet 2020, les manifestants qui réclament la démission du président IBK ont bloqué les ponts de Bamako.
Comment



Notre pays est en train, tout doucement, mais peut-être même sûrement, de culbuter dans le chaos. Et cette triste situation ne semble perturber le sommeil de personne. Notamment, de ces pseudo-dirigeants que ces morts ne semblent guère attrister. Bien au contraire, ces cadavres assemblés, semblent leur servir de pont sans péage. Mais qui est vraiment contre le Mali ? IBK, Mahmoud Dicko, Boubou la communauté internationale ? Qui ? Toi, moi, lui je ne saurais y répondre

Ce qui est sûr et certain, On a tourné en rond depuis des années, avant de nous offrir un semblant de répit. Le temps des élections, dit-on, qui nous auraient sorti définitivement de cette léthargie pour nous conduire à la paix durable. Mais que nenni. C’était sans compter avec le retour de la dame Manassa et son team. Ceux qui dans l’ombre ou à visage découvert ont torpillé tout le processus et nous revoilà à la case de départ. Nous revoilà replongés dans le pire et nous sommes tous concernés.

On a commencé à tuer au Mali 1 mort deux trois et plus de dix aujourd’hui enterrés. L’horizon s’assombrit et le chaos s’est installé. La question qui taraude est de savoir qui veut brûler ce pays à l’image d’un criminel qui veut effacer les traces de son forfait ? Celui-là, il faut qu’il ait le courage de se dévoiler. Qu’il se repentisse et le Mali aura trouvé cette solution tant recherchée, pour une paix durable. Parce que le peuple ne doit plus continuer de souffrir ainsi éternellement, pour des ambitions personnelles, démesurées. Parce que causer des morts, remplir les cimetières, faire des affamés, des déplacés, semer les germes d’une guerre civile que ne feront même pas ceux qui gueulent à pousser les autres, n’est pas la meilleure façon, d’entrer dans l’histoire. Bien au contraire. En attendant que la grâce divine ne vienne nous tirer d’affaire, continuons, sans mot dire, de boire le calice…de la misère, jusqu’à lie.
Source: La Sirène d'aujourd'hui

Commentaires