Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Manifestions du 10 juillet : Obsèques des victimes de la désobéissance civile
Publié le lundi 13 juillet 2020  |  Le Combat
Funérailles
© aBamako.com par AS
Funérailles des personnes décédées au cours des manifestations à Bamako
Bamako, le 12 Juillet 2020, les funérailles des personnes décédées au cours des manifestations ont eu lieu à la Mosquée que Mahmoud Dicko dirige à Badalabougou.
Comment


Dans le cadre de la désobéissance Civile demandée par les mouvements du 5 juin pour tenter d’obliger le président de la République de démissionner, le samedi dans la soirée, des heurts ont éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre à Bandalabougou, faisant ainsi neuf morts et plusieurs blessés. Les obsèques de quatre des neuf morts ont été organisées à la mosquée de l’Iman Mahmoud Dicko, dont il a lui-même procédé à la prière. Leurs corps ont ensuite été inhumés au cimetière de Sabalibougou.




Plusieurs personnes étaient présentes aux obsèques. Les gens étaient émus en regardant le corps de ces jeunes sans vie accompagner dans leur dernière demeure. Ils scandaient : « le président de la République est le seul coupable de leur mort et il aura la mort de ces jeunes sur sa conscience ». Après les évènements de la nuit du vendredi, le président de la République a tenu un discours dans laquelle « il affirme sa volonté de revoir le dossier de la cour Constitutionnelle » pour l’instant à Badalabougou, les partisans de l’iman sont meurtris et les émotions sont vives. Selon un jeune homme « avant le début des heurts, les jeunes décédés étaient debout juste à l’entrée de la mosquée de l’Iman, après le passage de la voiture de l’ambassade du Maroc, qui était venu demander à l’Iman d’aller dans l’Ambassade pour se réfugier. L’Imam Mahmoud a montré sa volonté de rester dans la mosquée et c’est après qu’une voiture de la FORSAT est venue tirer sur la foule avec des balles réelles et parmi ces tireurs il y avait des étrangers ».
Le siège du mouvement de la CMAS est pour l’heure assiégé par les balles de force de l’ordre et des personnalités ont été arrêtées par la police, notamment, Ben le cerveau, Choguel Maïga, d’autres sources affirment l’arrestation de Issa Kaou Dijm. L’acte du président de la République montre quelque part qu’il n’est pas préoccupé par la situation politique du pays. Et l’on se pose la question de savoir si la dernière sortie du président a donné des pistes de sortir de crise ?
À suivre
Lansine Coulibaly

LE COMBAT
Commentaires