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Crise socio-politique : La CNDH au chevet des blessés des récentes manifestations à Bamako
Publié le vendredi 17 juillet 2020  |  aBamako.com
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Visite de la CNDH aux blessés des manifestations des 10, 11 et 12 Juillet
Bamako, le 16 Juillet 2020, une délégation de la CNDH a rendu visite Visite aux blessés des manifestations des 10, 11 et 12 Juillet.
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Une délégation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a rendu visite aux blessés des manifestations des 10, 11 et 12 Juillet 2020. Cette délégation avait à sa tête le président de l’institution, Aguibou Bouaré, elle était composée du Commissaire Djibril Coulibaly et de Fousseyni Sanogo, chargé de communication. Sur place la délégation a été reçue par les responsables de l’hôpital dont le Professeur Diango.

Selon les informations, recueillies, l’hôpital Gabriel Touré a enregistré, au Total 93 blessés et 8 cas de décès. Auj jour d’aujourd’hui, l’hôpital Gabriel Touré compte 23 Blessés dont un grave, sinon tous les autres sont rentrés à la maison.

La visite de la CNDH a permis de constater la gravité de certaines blessures parce que c’est suite aux évènements du 10 Juillet 2020 et que la CNDH a eu connaissance des cas d’atteinte grave à l’intégrité physique de même des cas d’atteinte au droit à la vie. Donc en tant qu’institution nationale des Droits de l’Homme, la CNDH a préparé une mission de monitoring pour aller sur le terrain constater donc c’est ce qui les a conduit à l’hôpital Gabriel Touré.

La délégation de la CNDH a fait le tour de toutes les salles où sont hospitalisés les malades. Elle a vraiment assisté à une scène d’horaire, des blessures par balle et des blessures très graves. La délégation a pu échanger également avec certains patients qui ont expliqué les circonstance dans lesquelles ils ont été blessés et la CNDH a promis d’élaborer un rapport circonstancié sur tout cela car l’objectif visé par ces actions c’est vraiment que des enquêtes approfondies soient ouvertes que des poursuites judiciaires soient engagées pour combattre l’impunité au Mali parce que de tels crimes, de telles violation de Droits de l’Homme ne doivent pas rester impunis dans un Etat de droit, dans un pays démocratique, dans un pays où le respect des Droits de l’Homme s’impose.

Selon les témoignages, certains blessés sont impatients dû au retard des interventions chirurgicales, mais le personnel sanitaire de l’hôpital ont rassuré la délégation de la CNDH que toutes les dispositions sont prises pour faire les dernières interventions. De façon générale la prise en charge est satisfaisante. La délégation de la CNDH a invité les autorités à s’impliquer davantage pour que la prise en charge soit améliorée.

La deuxième étape de la visite de la CNDH était le siège de la CMAS et et cela toujours dans le cadre du mandat légal d’institution nationale des Droits de l’Homme, chargée de veiller au respect et à la protection des Droits de toute personne qui réside au Mali. Les commissaires de la CNDH ont commencé par l’ORTM, le siège du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, c’était pour aller constater les atteintes des Droits de l’Homme. Au siège de la CMAS, la délégation de la CNDH a pu s’entretenir avec le chargé de communication qui a informé que les responsables sont en réunion. La visite au siège de la CMAS était pour requérir des informations sur les circonstances dans lesquelles les dégâts sont survenus au niveau de leur siège parce que cette situation peut être considérée comme une violation de domicile, cela peut être considéré également comme des entraves à liberté d’association et de réunion. La délégation de la CNDH a pu constater des dégâts au niveau du siège de la CMAS.

Le Président de la CNDH, Aguibou Bouaré a profité de cette visite pour appeler les maliens et maliennes à se donner la main, à aller vers l’apaisement vers la tranquillité parce qu’on ne peut rien construire dans le désordre. Selon Mr Bouaré, Certes, la liberté de manifester est un droit constitutionnel qui est reconnu mais dans le calme et sans violence.

Fsanogo/abamako.com
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