Dans un communiqué qui nous est parvenu hier, jeudi 16 juillet 2020, les membres du collectif des députés « spoliés » par l’Administration et la cour constitutionnelle tirent l’attention de la CEDEAO.
Sur la tenue des législatives partielles, les membres du collectif des dépurés « spoliés » ont ainsi voulu tirer l’attention de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest .À la CEDEAO, le collectif tient à souligner que les élections des 29 mars et 19 avril 2020 (1er tour et second tour) ont été entachées de beaucoup d’irrégularités, voire d’entorses aux normes régissant l’organisation des législatives. À cela, rappelle le collectif, s’ajoutent le tripatouillage des urnes, le renversement des voix par l’administration et la non prise en compte des requêtes par la cour constitutionnelle. Ce collectif qui défend la cause des députés « spoliés » cite à la CEDEAO le nombre de localités incriminées dans cette affaire : Bafoulabe, Bougouni, les communes I,V, et VI du district de
Bamako,Kati,Nara,Sikasso,Ségou,Macina,Mopti,Djénné,Tenenkou,Koro,Youwarou,Douentza,Tombouctou,Gourma Rarhouss,Diré et Yélémani. Le collectif rappelle que son objectif est la dissolution de l’Assemblée nationale, ou la prise en compte des plaintes et des requêtes rejetées par le ministre de l’Administration territoriale et la cour constitutionnelle. Dans un mémorandum, le collectif rappelle à la CEDEAO qu’il a fait la mention des différents cas pour rétablir la vérité de cette histoire électorale. Et de préciser qu’’il y a des députés victimes de l’Administration territoriale et des victimes de la cour constitutionnelle.