Dans un communiqué conjoint, publié lundi dernier, plusieurs organisations de la presse nationale condamnent les agressions et violences dont ont été victimes des journalistes lorsqu’ils couvraient la manifestation du 10 juillet du M5-RFP.
La déclaration signée de la Maison de la Presse, de l’Union des radiodiffusions et télévisions libres du Mali (URTEL), de l’Association des éditeurs de presse privée du Mali (ASSEP), du Groupement patronal de la presse, de l’Association des professionnels de la presse en ligne, du Mouvement de protection de la presse au Mali, précise qu’il «s’agit d’une manière générale des journalistes de la presse privée». «À ce jour, une dizaine de cas ont été enregistrés à différents endroits dans la capitale Bamako. Certains ont été agressés par des forces de l’ordre, d’autres violentés par des manifestants qui ont emporté leurs matériels de travail», indique le communiqué. Les organisations de la presse malienne disent attirer «l’attention du gouvernement sur le non-respect, de sa part, de la ligne directrice de la commission tripartite : la protection des journalistes par les forces de l’ordre lors des manifestations».
En outre, dans le communiqué les faîtières de la presse malienne «exigent réparation pour les préjudices commis sur les journalistes victimes », tout en appelant ces derniers «à l’observance stricte des règles qui encadrent la profession». Elles interpellent également le gouvernement sur ces actes répréhensibles commis à l’encontre des journalistes.
«En ce moment difficile pour le pays, les faîtières exhortent les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la protection des journalistes partout où ils se trouvent», conclut le communiqué.