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La CMAS à la médiation CEDEAO : Issa Kaou Djim claque la porte
Publié le samedi 18 juillet 2020  |  Mali Tribune
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© aBamako.com par AS
La délégation de la CEDEAO rencontre le M5-RFP
Bamako, le 16 Juillet 2020, la délégation de la CEDEAO a rencontré le M5-RFP à l`hôtel Salam
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Après un premier refus le 18 juin passé lors de la rencontre avec la délégation ministérielle de la Cédéao, Issa Kaou Djim, Coordinateur principal de la Cmas, claque de nouveau la porte en pleins pourparlers. “Tant qu’on n’arrêtera pas les coupables des morts des 10-11-12 et juillet lors des manifestations, je ne rentrerais dans aucune négociation“, a imposé M. Djim.
Sans attendre la fin de l’audience, le Coordinateur principal de la Cmas, Issa Kaou Djim a quitté la réunion tout en s’indignant des points de négociation posés à table par le chef de la délégation présidentielle de la Cédéao, l’ancien président nigérian Goodluck Johnatan au Mali dans le cadre des médiations pour une sortie de crise. Pour Issa Kaou Djim, le temps n’est pas de négocier le cadre institutionnel ou discuter de qui doit renter ou pas dans un futur gouvernement, mais de qui a tué les 23 personnes qui sont mortes lors des manifestations violement réprimées.

Tout d’abord, Issa Kaou Djim estime que les Malien n’avaient pas besoin d’une tentative de médiation au Mali. Pour lui, le problème du Mali demeure le président IBK. A ses dires, le peuple veut recouvrer la démocratie et la liberté sur la base de la justice. La question fondamentale posée par le M-5 FRP, aux dires de Kaou Djim, n’a pas été répondue. Il s’agit de savoir, s’il est possible de parler de négociations institutionnelles au moment où on compte 23 morts ?

“Je suis vraiment déçu de voir que le vrai problème n’a été posé. Qui doit être responsable de ces innocents tués et blessés ? Des Forces anti-terroristes qui viennent tuer des Maliens. L’essentiel est à côté”, regrette Issa Kaou Djim. Aux yeux de l’ex-détenu lors des manifestations, le régime IBK a du sang sur la main.

“Venir nous parler vraiment de qui doit partir et qui ne doit pas partir dans le gouvernement, c’est insulter le peuple”, avance Issa Kaou Djim avant de juger que la Cédéao ne se contente que de sauver les chefs d’Etat. “Le Mali a besoin d’un changement. Tous ceux qui vont rentrer dans d’autres dynamiques, c’est de trahir le peuple”, a-t-il prévenu. Dans la même lancée, le Coordinateur principal a réitéré leur volonté de sortir dans les jours et exiger l’objectif premier du M-5 RFP, à savoir la démission du président IBK.

Koureichy Cissé
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