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Communication à Koulouba et à la Primature : De la sélection à la sélectivité
Publié le vendredi 24 juillet 2020  |  Malikunafoni.net
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La Constitution en son article 7 du Titre premier dit : « La liberté de la presse et reconnue et garantie. Elle s’exerce dans les conditions fixées par la loi…. ». C’est une loi organique n° 00-046 du 07 juillet 2000, votée et promulguée par le président de la République Alpha Oumar Konaré, qui régit le secteur de la presse.

Conformément aux dispositions de cette loi, il est fait obligation à toutes les autorités civiles et militaires de faciliter le travail aux journalistes détenteurs de la carte de presse. Mais, qu’il nous a été donné de constater que les responsables de la communication des Ministères, de la Primature et de la Présidence de la République font de la Communication institutionnelle une affaire de réseaux, où seuls les initiés ont droit d’accéder à l’information publique. Favoritisme, népotisme ou clientélisme, le qualificatif manque pour décrire ce qui se passe entre les murs des Institutions publiques, où les journalistes sont privés d’informations. La stratégie consiste à établir des badges pour la couverture des événements. A cet effet, avec des amis, on s’arrange à établir des listes exclusivement « excluant » clandestines snobant la majorité des journalistes.

Or la logique voudrait qu’on s’organise avec les faitières pour établir les listes objectivement objectives pour établir les badges. Une fois ce travail de sélection objective terminé, les organisateurs confient la distribution des badges aux différentes structures faitières partenaires, qui connaissent mieux les organes que certains conseillers ou chargés de communication. Qui se trouvent bombardés à des postes parfois sans aucune connaissance du milieu. Comme c’est le cas à la Primature avec Boubou Doucouré et à la Présidence de la République. Adam Thiam est, certes un journaliste respecté et respectable à cause de la profondeur de ses analyses, mais cela ne suffit pas pour connaitre le milieu de la presse. Comme on dit autre temps, autre mœurs. Ne maitrisant pas les arcanes de la presse, ils se limitent à une poignée de connaissances au détriment de la majorité, laissée au quai comme des malpropres.



Il est évident, qu’en tant que technicien, l’on ne peut travailleur avec tout le monde pour des raisons de convenance. Mais, dans une activité publique, l’obligation est faite aux agents publics d’ouvrir les vannes de l’information publique aux maximum de citoyens. Le meilleur canal réservé pour se faire est la presse. C’est pour cette raison que la loi fait obligation aux Autorités civiles et militaires de faciliter le travail aux journalistes. Dans ce cas précis, comment les journalistes peuvent rendre compte d’un événement, s’ils sont exclus d’accès ? N’est-ce pas les pousser à mentir à leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs ? C’est le cas de la couverture de l’événement d’hier : l’arrivée des Chefs d’Etat de la CEDEAO dans le cadre de la recherche de solution à la crise politique qui secoue notre pays. Comme un événement de cette envergure nationale, l’on peut se permettre d’ignorer superbement des organes d’information, dont le seul tord, c’est de ne pas entretenir une relation de vassalité avec les tous puissants conseillers en communication des deux Institutions ? Ces Messieurs, servent-ils les intérêts du peuple malien ou de leurs amis ? En tout cas, il appartient aux Autorités de recadrer la communication institutionnelle au bénéfice des citoyens.

La Rédaction / Malikunafoni.net
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