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Chefs d’Etat de la CEDEAO au Mali:  «Nous sommes un peuple débout, résistant et digne. Non, nous ne sommes pas un peuple soumis ou résigné. Je préfère mourir martyr que mourir traître… », dixit l’imam Mahmoud Dicko au sortir de sa rencontre avec les présidents de la CEDEAO.
Publié le lundi 27 juillet 2020  |  Le Zenith Bale
Mission
© aBamako.com par A S
Mission des Chefs d`Etat de la CEDEAO à Bamako
Bamako, Le 23 juillet 2020 Le Président de la République accueille ses homologues dans le cadre de la résolution de la crise socio-politique.
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Le jeudi dernier, le Mali a été la plaque tournante de cinq chefs d’État de
la sous région. Les présidents du Nigeria, du Ghana, de la Côte d’Ivoire,

du Sénégal et du Niger en compagnie de leurs représentants qui avaient
été les premiers à intervenir pour une issue de sortie à la crise
sociopolitique du Mali.
En effet, ce jeudi 23 juillet 2020 sera retenu dans l’histoire de l’Afrique.
Car, pour une des rares fois, cinq chefs d’État se sont retrouvés au
chevet de leur homologue. Arrivés, ils se sont rendus compte que le
peuple malien avait vraiment raison de se lever pour sauver le Mali. Car,
après avoir écouté le président «imposé» en 2018 contre la volonté du
peuple, ils ont tenu à rencontrer les contestataires, la majorité et la
société civile. D’où à l’imam Dicko de cracher ses vérités en face des
présidents : «Nous sommes un peuple débout, résistant et digne. Non,
nous ne sommes pas un peuple soumis ou résigné. Je préfère mourir
martyr que mourir traître… ». Et au Dr Choguel Kokala Maïga d’en
rajouter en indiquant que le Mali les envie aujourd’hui car chacun d’entre
eux a pu réaliser des choses visibles et perceptibles. Mais, après 7 ans
de pouvoir d’IBK, le Mali à tendance à disparaitre. Sachant, en toute
sincérité, que leur homologue était fautif, ils ont changé de cap en ne
décidant de rien. Ce qui prouve que la situation du Mali est très
complexe. Et qu’il mérite beaucoup de réflexions et de tacts afin d’éviter
une catastrophe. D’où leur décision de se retrouver aujourd’hui lundi 27
juillet 2020 en visioconférence. Dans l’objectif de faire des propositions
certainement concrètes et acceptables par tous les protagonistes pour
nous sortir de cette crise. Ce qui risque d’être difficile car en quittant
Bamako, le président du Niger, président en exercice de la CEDEAO a
martelé que la ligne rouge est le non départ d’IBK qu’ils estiment être élu
démocratiquement. Ce qui aujourd’hui, ne semble pas être la vision
partagée par l’ensemble des Maliens épris de paix. Pourtant, après
qu’IBK ait tué des gens avec des balles réelles et jusque dans les
mosquées, il est devenu persona non grata.
Alors, la balle est dans le camp de la CEDEAO. En se retrouvant par
visioconférence, ils doivent tenir compte de cette réalité, des morts que
nous pleurons et des blessés dont d’autres sont encore dans les centres
de santé. Sachant que pendant 7 ans de gestion, le Mali est devenu la
risée du monde. Notre pays n’a plus de crédit. C’est ce qui a fait qu’ils se
sont retrouvés au Mali pour nous secourir mais qu’ils sachent la faire
pour nous éviter le pire.
B. DABO
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