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Crise socio-politique : ce Franco-Guinéen est un danger pour la stabilité du Mali
Publié le lundi 27 juillet 2020  |  L’Inter de Bamako
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Avec son statut d’étranger à la tête du Mali, depuis 2013, le président Ibrahim Boubacar Keïta ne s’est jamais montré à la hauteur des attentes pour satisfaire les doléances du peuple malien. Mais quand il s’agit de la France, il brade le Mali pour les intérêts néocolonialistes de ce pays. Et ce qui est de la Guinée Conakry, il imite son frère président de ce pays qui massacre les Guinéens dans l’impunité totale sans la moindre condamnation de la soi- disant communauté internationale.

Ruines, désolation, larmes, pauvreté généralisée, villages incendiés, mœurs dépravées, tissu social déchiré, corruption, népotisme, affairisme, bradage des biens de l’État, famille présidentielle au dessus des institutions de la République… C’est ce que durant sept ans les populations maliennes ont récolté de la gestion d’un étranger dont les grands parents ont profité de l’installation des lignes téléphoniques dans l’espace de l’Afrique occidentale française (AOF) pour mettre pied ici.

De parents originaires de Kissidougou (des gens qui ont échappé à la mort) en République de Guinée, village fondé par la branche des Keïta maudits, pour une histoire de trahison, par leurs frères dans le Mandé ‘‘malien’’, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), après des investigations auprès des habitants du Mandé, n’aurait aucune attache avec aucun village dans le Mandé malien. Conclusion: IBK est Guinéen. Ce qui explique sa férocité contre le peuple malien avec lequel il ne sent  lié par aucun lien de sang.

Quant à son attachement à la France, c’est par complexe qu’il s’est naturalisé citoyen de ce pays. À l’entendre à l’occasion des grandes rencontres nationales et internationales, il étale au grand jour sa maîtrise parfaite des valeurs françaises plus que celles du Mali, pays dont  il conduit les affaires, depuis 2013 et où il est né. Et ce qui est sûr et certain, tous les crimes d’IBK contre son peuple ne seront jamais condamnés par la France. La preuve: jusqu’à présent, le gouvernement français comme les autres pays de la soi-disant communauté ne sont pas sortis de leur gong pour condamner les tueries perpétrées contre le peuple malien par leur protégé.

Qu’on ne se fasse pas d’illusions ! Le président IBK, ce Franco-Guinéen, n’entreprendra rien pour sauver le Mali du chaos comme l’épervier n’œuvrera jamais pour le bonheur des poussins de la basse cour. Son masque de tueur à gage est tombé, le vendredi 10 juillet dernier. Il a fait abattre par la Force spéciale anti terroriste (FORSAT) plus de vingt (20) manifestants qui répondaient à l’appel de désobéissance civile lancé par le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5- RFP). Cette force est l’émanation de la France qui l’a créée avec l’appui des autres pays de l’Union européenne (UE) pour lutter contre le terrorisme dans notre pays. Mais avec les événements du 10 juillet, on s’est rendu compte qu’elle est loin de répondre à son objectif de lutte contre le terrorisme. Ils ont appris au monde entier que la FORSAT est chez nous pour sécuriser un président qui agit contre les intérêts supérieurs de son pays.

La boucherie du 10 juillet contre le peuple malien explique son sang guinéen et sa proximité familiale avec Alpha Condé, le président guinéen. Ce dernier a tué plus de 200 manifestants, selon des sources médiatiques, depuis son arrivée au pouvoir, en 2010. Ces tueries en Guinée n’ont été suivies d’aucune condamnation. Et fort de ce chèque en blanc des instances des droits de l’homme, Alpha Condé a ouvert un boulevard de la mort pour ses compatriotes. Toutes les manifestations sont réprimées dans le sang pour se maintenir au pouvoir.

Dans le cas malien, IBK croit imiter son frère de la Guinée Conakry en massacrant son peuple dans l’impunité totale. Erreur de casting. Le Mali n’est pas la Guinée. Même si la communauté internationale n’a pas condamné son acte ignoble, les Maliens ne se laisseront pas faire. Après la trêve décrétée par le M5-RFP, permettant aux Maliens de célébrer la fête de Tabaski, les choses sérieuses concernant le départ d’IBK vont débuter. Avec ses mains tachées du sang d’autres Maliens, il tournera  son dos à l’histoire pour avoir tué ses concitoyens pour le pouvoir.

Son arrivée au pouvoir en 2013 a mis au devant de la scène les sociétés françaises et la présence massive des militaires de l’Hexagone dans notre pays. Il a commencé à trahir les Maliens en signant, en juillet 2014 un accord de défense avec la France. Cet accord déplume notre armée nationale des missions que lui a confiées la Constitution pour sécuriser le territoire national.

Autre acte de trahison pour sa patrie française. Il conclut un accord, en 2015 avec les bandits et narcotrafiquants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Cet accord porte en lui les germes de la dislocation du Mali dans les années à venir. Comme pour dire aux Maliens après moi, le déluge.

La présence économique française est constatée partout au Mali. Les sociétés françaises, jadis moribondes avant l’arrivée d’IBK, en 2013, ont pion aujourd’hui sur rue. À commencer par Total. Avant 2013, ses stations se comptaient au bout des doigts  au Mali. Avec le Franco- Guinéen, le secteur des mines est dominé par Bolloré et Bouygues. La construction des routes, elle aussi, est passée par là.

Autre fait de trahison pour la perpétuation de la domination économique française dans notre pays c’est la concession de l’aéroport Président Modibo Keïta Bamako-Sénou à une société française.

Il est évident que tant que ce Franco-Guinéen demeura à la tête de notre pays, les Maliens n’auront que leurs yeux  pour pleurer. Cette fois-ci, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5- RFP) vient de donner l’occasion rêvée de se débarrasser d’un président qui a marché à contre courant des intérêts fondamentaux de ses populations.

Un tueur n’a pas sa place à Koulouba. Et si le mouvement de contestation n’arrive pas à obtenir le départ d’IBK du pouvoir, on peut dire bonjour les dégâts. Le massacre va continuer de plus belle. Le danger sera que son successeur fera pire que lui. Sachant bien que son prédécesseur a tué et régné dans l’impunité totale avec son boubou maculé du sang de ses concitoyens.

Yoro SOW

Source : l'Inter de Bamako

 
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