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Hommage aux Invalides pour le soldat français tué au Mali
Publié le lundi 27 juillet 2020  |  AFP
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Le soldat français d’origine malgache tué jeudi au Mali au cours d'une opération de la force antijihadiste Barkhane a reçu lundi un dernier hommage sur le pont Alexandre III à Paris, avant une cérémonie au bâtiment militaire des Invalides.

Le camion funéraire transportant la dépouille de Tojohasina Razafintsalama, dont le véhicule a été frappé par une voiture suicide, est passé sur le pont avec de part et d'autre une rangée de soldats.

Une centaine de badauds ont applaudi le cortège escorté par des motards de la gendarmerie, avant qu'il ne s'engouffre dans l'enceinte des Invalides.

Une seconde cérémonie est prévue mardi à 15H00 à Tarbes (Sud-Ouest), où est basé le 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP), en présence de la ministre des Armées Florence Parly et du chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Thierry Burkhard.

Tojohasina Razafintsalama était né le 20 octobre 1994 à Mahazarivo, à Madagascar. Ce célibataire sans enfant s'était engagé avec le 1er RHP en 2018. Il avait été envoyé au Mali le 14 juillet dernier.

Son décès porte à 43 le nombre de soldats français morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l'état-major. Il intervient après celui, début mai, de deux légionnaires de la force française Barkhane au Sahel, qui compte quelque 5.000 soldats. En novembre 2019, la France avait perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali.

Ces derniers mois, l'armée française et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des "trois frontières" entre Mali, Niger et Burkina Faso.

Elles ont revendiqué la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes, dont la mort en juin de l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, figure du jihadisme dans la région depuis 20 ans.
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