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l’imam Mahmoud Dicko lors de la Conférence de presse du M5-RFP hier: « J’ai dit au Premier ministre Boubou Cissé de démissionner s’il veut qu’une solution soit trouvée à cette crise»
Publié le jeudi 30 juillet 2020  |  Le Républicain
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement de l`Imam Mahamoud Dicko
Bamako, le L`imam Mahamoud Dicko a rassemble des dizaine milliers de personnes pour dire non aux massacre contre les civils
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Hier, mercredi 29 juillet 2020, les responsables du Mouvement du 5 juin- Rassemblement
des Forces Patriotiques (M5-RFP), étaient face à la presse à Bamako pour inviter les militants à rester déterminés pour obtenir la « démission du Président de la République, Ibrahim Bou-
bacar Keïta (IBK) et son régime». Au cours de cette conférence de presse, l’autorité morale du M5-RFP, l’Imam Mahmoud Dicko est revenu sur son entretien avec le Premier ministre,
Dr. Boubou Cissé, le mardi 28 juillet dernier. « Le Premier ministre Boubou Cissé est venu
chez moi (le 28 juillet) pour évoquer la situation de la crise malienne. Je lui ai dit ce que je pense. Je lui ai dit qu’aucun de mes membres n’entrera dans ce gouvernement et je ne de-
mande à personne d’y entrer. Je lui ai dit de démissionner s’il veut qu’une solution soit trouvée à cette crise. Je lui ai dit d’aller remettre sa démission à son père (Président Ibrahim
Boubacar Keïta) tout en lui disant qu’il peut être une solution pour la crise malienne et non
un problème», a martelé l’imam Dicko.


Cette conférence de presse était animée par l’imam Mahmoud Dicko, parrain de
la CMas (Coordination des Mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko), Choguel K Maïga du Front pour la sauvegarde de la Démocratie
(FsD), Cheick oumar sissoko du Mouvement espoir Mali Koura (eMK), Me Mohamed aly Bathily,
ancien ministre, Mountaga tall, ex. ministre, en présence de issa Kaou Djim de la CMas, des oppo- sants Me Demba traoré, ibrahim ikassa Maïga et d’autres personnalités. prenant la parole, Cheick oumar sissoko du Mouvement espoir Mali Koura (eMK), a invité les uns et les autres à ne pas douter de la détermination du M5-rFp pour le bonheur du peuple malien.

À sa suite, Dr. Choguel Kokalla

Maïga du FsD a évoqué le carac-
tère inconstitutionnel des déci-
sions de la CeDeao (Communauté

économique des etats de l’afrique
de l’ouest). selon lui, le M5-rFp

est déterminé à obtenir la « dé-
mission du Président de la Répu-
blique, Ibrahim Boubacar Keïta

(IBK) et de son régime », avant de
signaler que la trêve concernant
la désobéissance civile prendra fin
48 heures après la fête de tabaski.
il a salué la jeunesse du M5-rFp
qui donnera le coup d’envoi de la

deuxième phase de la désobéis-
sance civile. « La démocratie, ce

n’est pas un formalisme électo-
ral. C’est le respect des lois, c’est

la bonne gouvernance », a-t-il dit.
quant à ibrahim ikassa Maïga du
M5-rFp, la CeDeao a décidé de
placer le Mali, non seulement sous
tutelle, en amputant toutes ses
institutions constitutionnelles,

mais également le tout sous l’au-
torité d’un quart (1/4) de prési-
dent. « La promesse faite par les

Chefs d’Etat de la CEDEAO au soir
du 23 juillet dernier, de prendre

des mesures fortes à la dimension
de la crise dans notre pays le
Mali, a finalement été tenue pour
couvrir un homme et son régime
corrompu mais frontalement
contre les intérêts supérieurs du
Peuple malien qui aspire à un

Nouveau Mali républicain, démo-
cratique, laïc et prospère.

Chaque Malien a ainsi l’occasion
de comprendre que la crise au

Mali n’est pas seulement un pro-
blème de droit. La Crise de légi-
timité et de légalité de nos

institutions constitutionnelles qui

s’est installée depuis fort long-
temps sous le Pouvoir IBK est

connue de tout le monde. Le M5-
RFP pourrait, dans les jours à
venir, envisager de porter plainte

devant les juridictions appro-
priées contre toutes décisions de

la Conférence extraordinaire des
Chefs d’Etat qui violeraient la

constitution du Mali », a-t-il sou-
ligné. prenant la parole, l’imam

Mahmoud Dicko, autorité morale
du M5-rFp, a indiqué que le Mali
n’est pas un pays soumis ni un
pays résigné. « C’est un moment
historique dans la vie de notre

pays. Ceux qui croient que les dé-
cisions de la CEDEAO vont nous

dévier de notre objectif se trom-
pent », a-t-il dit. il a déploré la

violation des droits de l’Homme et
le banditisme au Mali. il a sollicité
la nécessité de restaurer la nation
malienne par les Maliens et pour
les Maliens. « Nous ne sommes pas
des va-t-en guerre. Ils veulent
nous pousser à la faute. Ne soyons

pas d’accord avec ça... Qu’on n’ac-
cepte jamais qu’on nous pousse à

la faute», a-t-il lancé à l’endroit
des militants du M5-rFp. À ses

dires, le Mali n’est pas bien gou-
verné. pour lui, rien de concret ne

leur a été proposé pour qu’ils
soient d’accord et la manière
dont le pouvoir est en train de

gérer cette crise n’est pas la solu-
tion. l’imam Mahmoud Dicko est

revenu sur son entretien avec le
premier ministre, Dr. Boubou Cissé
le mardi 28 juillet dernier : « Le
premier ministre Boubou Cissé est
venu chez moi (le 28 juillet) pour
évoquer la situation de la crise
malienne. Je lui ai dit ce que je
pense. Je lui ai dit qu’aucun de
mes membres ne rentrera dans ce
gouvernement et je ne demande

à personne d’entrer dans ce gou-
vernement. Je lui ai dit de démis-
sionner s’il veut qu’une solution

soit trouvée à cette crise. Je lui

ai dit d’aller remettre sa démis-
sion à son père (Président Ibrahim

Boubacar Keïta) tout en lui disant
qu’il peut être une solution pour

la crise malienne et non un pro-
blème», a martelé l’imam Dicko.

pour sa part, Me Mountaga tall a

fait savoir que les mesures édictées par la CeDeao ne sont pas

conformes à la constitution. « La
démission d’un président de la
République est déjà arrivée au
Mali. Un gouvernement d’union
nationale obéît à des règles, il

faut un premier ministre consensuel », a conclu Me tall.

Aguibou Sogodogo
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