Le Mouvement du 5 juin entame la deuxième phase de la désobéissance civile afin d’obtenir la démission du président malien. Le Mouvement pour le salut de l’Azawad demande aux protagonistes de faire des concessions.
Les consultations se poursuivent en vue de former le gouvernement d’union nationale. Pour l’heure, les leaders du Mouvement du 5 juin refusent d’en faire partie
Conformément aux recommandations du dernier sommet des chefs d’Etat de la Cédéao, le Conseil supérieur de la magistrature du Mali a désigné vendredi dernier trois nouveaux juges pour siéger à la Cour constitutionnelle et a fait des propositions pour la nomination des six autres.
Après une trêve d’une dizaine de jours, le Mouvement du 5 juin entame pourtant ce lundi (03.08.2020) la deuxième phase de la désobéissance civile afin d’obtenir la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Les deux parties (pouvoir et opposition) doivent accepter de faire des concessions, affirme pour sa part Mohamed Ag Albachar, chargé de communication du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) membre de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 qui a signé, en 2015, l’Accord d’Alger. Il est interrogé par Eric Topona.
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