Les horaires habituels de travail ont été rétablis sur toute l’étendue du territoire national depuis samedi dernier. Pour rappel, la mesure de modification des horaires de travail avait été prise par le gouvernement pour éviter la propagation de la Covid-19 qui secoue encore le monde entier. En effet, depuis quelques mois, les services publics dans notre pays tournaient de 7h30 à 14h, du lundi au jeudi, sans pause. Vendredi, le temps de travail était compris entre 7h30 et 12h30, sans arrêt. Cependant, certains services privés avaient fait des aménagements tout en se conformant à ce temps de travail.
La baisse progressive du nombre de victimes au coronavirus, ces derniers temps, a amené nos autorités à rétablir le temps normal de travail, à travers le décret n° 2020-0324/PM-RM du 24 juillet 2020 portant réouverture des frontières et rétablissement des horaires de travail.
Ainsi, comme pendant la période antérieure à l’apparition de la Covid-19, du lundi au jeudi, le travail commence à 7h30 pour finir à 16 h, avec une pause observée entre 12h30 et 13h. Et de 7h30 à 17h 30, le vendredi, avec une pause allant de 12h30 à 14h30. Pour constater le respect de cette mesure, notre équipe de reportage s’est rendue, lundi dernier, dans certains services publics et privés de Bamako. Il était environ 14h30 quand nous sommes arrivés à l’agence de l’Énergie du Mali du Quartier du fleuve. Ici, tous les agents étaient sur place. Les guichets de paiement de facture tournaient à plein régime.
Visiblement heureux d’être servi, Ousmane Minta a confié avoir payé sa facture d’électricité sans aucune difficulté. Toutefois, il a affirmé n’avoir pas pu régler sa facture d’eau à la Somagep de Baco-Djicoroni ACI, arguant que certains disaient que ce service n’était pas fonctionnel à cause des manifestations consécutives à la désobéissance civile. Assurément, cette psychose a dû pousser nombre de travailleurs présents à la Cité administrative à anticiper le départ, aux environs de 15h00.
À notre passage en ce haut lieu de l’administration malienne – précisément au ministère des Maliens de l’extérieur- les travailleurs se donnaient des conseils pour rentrer à la maison. Ils craignaient de rencontrer sur la route des manifestants «coupeurs de route». Autre lieu, autre atmosphère, à la direction de la police aux frontières, sise à Hamdallaye ACI 2000, les agents étaient présents à leurs postes. À l’accueil, deux porteurs d’uniforme orientaient les usagers. «Je suis venue pour prendre le laissez-passer», nous a confié une jeune dame, patientant dans la file.
À Orabank, non loin du monument Kwamé Nkrumah à Hamdallaye ACI 2000, les agents rivalisaient d’ardeur dans l’après-midi pour donner satisfaction aux nombreux clients. À quelques encablures de là, se trouve la BNDA (Banque nationale de développement agricole) où les agents étaient également visibles. Un travailleur de cette institution financière a révélé que la semaine dernière, une note de service de la direction générale a informé le personnel du retour effectif des horaires normaux. «Cela a commencé depuis ce lundi matin. Et ça se passe plutôt bien», a laissé entendre notre interlocuteur...Lire la suite sur lessor
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