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Crise socio-politique malienne : Le Président du parti Mouvement Républicain, propose des élections anticipées
Publié le jeudi 6 aout 2020  |  Mali Demain
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M. Ainéa Ibrahim Camara, Président du parti Mouvement Républicain (MR) a été l’invité du Journal Télévisé de 20 heures 30 de la chaise internationale TV5 Monde, le mardi 04 juillet 2020. Pour une sortie de crise au Mali, M. Ainéa Ibrahim Camara a proposé des élections générales, libres, transparentes et anticipées. Malgré son échec aux élections législatives dernières en Commune 3 du District de Bamako, M. Ainéa Ibrahim Camara est resté droit dans ses bottes. Face au confrère de « TV 5 Monde », il a été très explicite sur la crise socio-politique du Mali. Lisez plutôt !
JT TV5 Monde : Est-ce que vous estimez qu’aujourd’hui le mouvement des manifestations est à bout de souffle?
Ainéa Ibrahim Camara : Je présente d’abord mes condoléances aux familles des victimes des manifestants aux mains nues qui sont tombés sous la balle du pouvoir et aux familles des militaires maliens et étrangers qui tombent malheureusement pour que notre pays reste debout.
Je pense que notre pays est à l’horizon d’une étape extrêmement importante de son histoire. Cela va demander de la part du pouvoir comme celui des manifestants des concessions majeures pour le salut national.
Je pense aussi qu’il ne faut pas avoir cette lecture. Il ne devait pas y avoir de contestations dans la rue, dans un pays démocratique. Mais, le fait qu’il y a cette manifestation, cela dénote de plusieurs insuffisances. Ce qu’il faut rechercher aujourd’hui, ce sont les solutions.

JT TV5 Monde : Quelles sont ces solutions ?
Ainéa Ibrahim Camara : ces solutions passent nécessairement par la voie des urnes. Il faut retourner aux élections et permettre au peuple malien d’élire souverainement ses représentants.

JT TV5 Monde : De quelles élections faîtes-vous allusion ?
Ainéa Ibrahim Camara : Aux élections générales.
JT TV5 Monde : Mais ces élections ont déjà eu lieu ?
Ainéa Ibrahim Camara : Oui mais sauf que le constat actuel nous montre que cela ne va pas. Il y a un blocage institutionnel et la réponse ne doit pas être la rue. La réponse doit être des voies démocratiques légales.
Il faut de nouvelles élections conduites par un nouveau gouvernement qui lui sera dirigé par un nouveau Premier Ministre. Tout cela devrait se faire sous l’égide de la Communauté Internationale. Oui! Voilà ce qui nous fera sortir de l’ornière au Mali.

JT TV5 Monde : Votre parti politique est d’une certaine manière dans la contestation. Mais vous même vous n’appartenez pas au mouvement de contestation. Pourquoi ?
Ainéa Ibrahim Camara : Comme je le dis, ceux qui sont aujourd’hui les figures de proue du mouvement de la contestation sont des visages qu’on connait il y a très longtemps de cela au Mali. Il est temps que les Maliens sortent de cela. Il faut montrer aux Maliens un autre visage. Une autre façon de faire la politique. Nous devons montrer notre maturité politique et notre culture démocratique.
C’est pour cela que nous, nous ne nous situons ni au niveau de la majorité, ni au niveau de l’opposition, mais avec la population malienne, avec la démocratie.

JT TV5 Monde : Au sein de votre formation politique, vous avez prévu des actions précises ou des évènements précis au cours de cette crise au Mali?
Ainéa Ibrahim Camara : Nous voulons attirer l’attention de l’opinion internationale afin que tout le monde comprenne que la solution sera uniquement, l’organisation de nouvelles élections démocratique, populaire, politique et transparent, sous l’égide delà communauté internationale.

JT TV5 Monde : le Gouvernement d’union nationale n’a aucun écho chez vous ?
Ainéa Ibrahim Camara : Je pense que cela est une fuite en avant. Cela fait 7 ans que ce gouvernement est là. Je ne suis pas ici Pour jeter l’opprobre sur qui que ce soit. Mais je pense que si, ce gouvernement actuel comme les autres qui ont précédé sous le régime d’IBK étaient à la hauteur, cela devrait se savoir, il y a très longtemps. Aujourd’hui au Mali, je pense qu’il ne faut pas attiser les rancœurs. Il ne faut pas, non plus, exacerbée les disparités. Il faut aller vers le consensus, c’est-à-dire, le vote démocratique, judicieux, libre et transparent.
Je termine en disant que le gouvernement doit mettre tout en œuvrent pour obtenir la libération de l’Honorable Soumaila Cissé.
Traduction de Pépin Narcisse LOTI
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