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Axe Kati-Bamako-Kati : accidentogène
Publié le vendredi 7 aout 2020  |  L'Analyste
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Vous êtes un habitué de l’axe Kati-Bamako-Kati via le Lido, résident ou visiteur, difficile d’emprunter cette route pendant un mois sans être bloqué dans un embouteillage dû à un accident de circulation. Les dernières en date, à Sananfara et à Samè ont eu lieu la semaine passée seulement. Pourquoi et que faire ?
Dans la nuit du vendredi 3 à samedi 4 juillet 2020, un camion remorque à fini sa course dans la famille Djoni, à la descente de la côte, près de la station d’essence SODIES. Tous les accidents à Sananfara, sur l’axe Kati-Bamako, se déroulent entre le petit marché des condiments jouxtant le camp et l’école de SananfaraKôdjou. Trois à quatre accidents en moyenne par trimestre. En 2018 et 2019, deux familles ont été dédommagées par les gros porteurs. Parce que 80 à 90 % de ces accidents sont dus aux défaillances mécaniques ou humaines. La vétusté du matériel roulant fait que : soit les freins lâchent ou le conducteur perd le contrôle de l’engin. Pour le cas du week-end dernier, arrivé nuitamment, le conducteur aurait tenté d’éviter un petit véhicule roulant devant.

Dans tous les cas, à la question de savoir pour tant d’accident sur une distance d’au plus 1km ? Il y a la vétusté des véhicules, la panique des conducteurs (surtout nos collaborateurs Sénégalais) mais aussi la conception de la route. Il y a une côte assezabrupte sur ce bout de chemin, du petit marché à l’école du Kôdjou. A la descente comme à la montée, les gros porteurs sont en difficulté. Faudrait-il créer deux voix à ce niveau ou élargir la route ? A Samè, c’est presque identique. Venant de Kati, les conducteurs s’inquiètent à partir de la mosquée de Samè. Partant de Bamako, les difficultés de la montée commencent au bar Pied de Colline. Les familles riveraines ne dorment plus que d’un œil. C’est là ou le risque est plus grand, la plupart des accidents se déroulent la nuit, moment de circulation des gros porteurs.

L’achèvement de la déviation Gnonsonbougou-Banconi : une solution définitive

La solution la plus immédiate et certainement définitive, c’est l’achèvement de la déviation à partir de Gnonsongougou. Il est prévu, c’est même en construction une bretelle passant de Gnonsonbougou à Bancôni via Safo pour faire dévier les gros porteurs. Les travaux trainent en longueur et les vies sont davantage menacées à Sananfara et à Samè. Le département de l’équipement et des infrastructures est avisé. La route Kati-Bamako-Bamako-Kati est dangereusement engorgée.

Drissa T. SANGARE

Source : L’Analyste
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