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Zone Diabali-Goma Koura-Nampala : ventre mou du dispositif des FAMAs ?
Publié le vendredi 7 aout 2020  |  L'Analyste
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Il n’est pas un secret pour tous ceux qui suivent l’actualité, surtout l’actualité sur la situation sécuritaire au nord et au centre du Mali qu’il y a des zones où les attaques devenues récurrentes. Une, deux, trois fois, voire plus d’attaques dans la même zone donne beaucoup à réfléchir sur les motivations réelles de cet acharnement des terroristes mais aussi sur l’efficacité du dispositif dans ces zones.

Le cas spécifique de la zone Diabali-Goma Koura-Nampala dans la région de Ségou inquiétant. Une attaque a eu lieu à Goma Koura il n’y a pas trois mois de cela. Voilà que le 2 août dernier une mission de ravitaillement des Forces armées du Mali Famas vient d’être attaquée. Une attaque qui a occasionné encore le triste bilan de 5 morts, 5 blessés et de dégâts matériels.

Qu’est ce qui ne fonctionne pas militairement dans cette zone ? Le commandement militaire a-t-il pris très au sérieux la menace qui sévit dans cette zone ? En profane, on ne comprend pas bien pourquoi l’armée malienne n’est pas encore arrivée à endiguer ces attaques répétées ? N’Y a-t-il pas un no man ’ s land dans la zone qui peut servir de base aux terroristes ? Vraiment, la situation d’insécurité de la zone Diabali-Goma Koura- Nampala a trop duré et coûté trop cher en perte de vies humaines. La zone est devenue une gangrène et paraît comme le ventre mou du dispositif des FAMAs, pour la soigner, il faut des actions radicales. Après ces attaques répétées dans la même zone et à tout moment (de jour comme de nuit), la population résidente aura raison de perdre toute confiance à l’Etat d’assurer sa sécurité.

On peut citer d’autre zone où l’insécurité est quasi permanente. S’il ne se passe pas quelque chose, c’est ce qui est surprenant. L’axe Douentza-Gossi, à la faveur de l’absence de bitume, est aussi très insécurisé ; ce qu’y est fréquent ce sont les mines plus que les attaques. Des mines, une arme aveugle, qui frappent même les véhicules non militaires notamment ceux des compagnies de transport. Pourtant, la fin de session des démineurs de l’armée fait l’objet d’une médiatisation régulièrement. Où sont passés ces démineurs ?

Drissa T. SANGARE

Source : L’Analyste
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