15 août 2020, les Maliens se lèvent avec une information publiée par RFI qui a enflammé la toile. Un rapport émanant des enquêteurs dits experts de l’ONU. Il traite des informations très sensibles du pays et accusent des responsables placés au haut sommet de l’État.
De la lecture d’une telle information, des interrogations se posent. Pourquoi ce moment précis pour rendre public une telle note ? Comment les experts ont pu avoir accès à des zones classées dangereuses par l’occident afin de donner des détails près sur ce qui se passe en ces lieux ?
Pouvons-nous nous fier à ces informations du moment où des précédentes se sont rendues, peu après leur divulgation, erronées ?
Ce qui est essentiel de retenir, l’occident précisément la France a toujours eu une politique obscure sur le continent africain. Leur sport favori semble être diviser pour mieux régner.
Pour preuve, le Mali traverse une période très difficile depuis presque 10 ans à cause de la politique française. Le coup étant parti de la Libye, tout le sahel est submergé de nos jours. Elle a mis l’Afrique de l’ouest dans le pétrin et est venue après au secours en compagnie d’autres pays de l’étranger, tous réunis au sein de la MINUSMA et sous la conduite de l’ONU. Leur présence, s’il y a lieu de l’évaluer, elle n’a servi à rien. Au contraire, les choses vont de mal en pis. La France a interdit l’accès de Kidal à l’armée malienne pour des arguments qui laissent dormir debout et aujourd’hui, malgré son assistance presque tout le Mali est sous menace terroriste.
A présent, la division est trop profonde au Mali et il est plus que jamais urgent que les fils du pays se donnent la main afin de sauver l’essentiel.
Voyez-vous bien au moment où cette information tombe ! Le climat délétère est patent entre gouvernants et contestataires réunis au sein du M5 RFP. Et le pays est totalement à l’arrêt. Quel pourrait bien être l’utilité d’un tel rapport si ce n’est que semer la pagaille et diviser davantage le Mali ?
C’est au peuple malien de comprendre le jeu trouble de la France et éviter de tomber dans le piège. C’est vrai que ça ne va pas au Mali et que le pouvoir endosse la plus grande part de responsabilité, mais cela ne doit pas aussi nous laisser prendre des chemins qui pourraient être plus dangereux.
Il est temps de penser au Mali, se retrouver pour faire face à l’ennemi commun. Et une fois le pays remis sur les pieds, alors l’occasion sera propice de chercher à comprendre qui a fait quoi et prendre des mesures draconiennes qu’il faut.