Face à la crise politico-institutionnelle qui, depuis plusieurs mois, freine le développement de notre pays le Mouvement “Transformons le Mali” a rendu public la semaine dernière, le résultat d’une intense réflexion de ses membres en vue d’un retour rapide à la normale.
Partant du constat que cette crise se caractérise particulièrement par la polarité des acteurs et par sa complexité juridico-politique, le Mouvement “Transformons le Mali” en relève la quasi impossibilité d’une issue exclusivement politique ou juridique. De plus, elle intervient dans un contexte sécuritaire et géopolitique difficile qui interpelle notre intelligence collective, a expliqué le Secrétaire exécutif du mouvement.
C’est à cet effet, souligne-t-il que le Mouvement “Transformons le Mali” établit le principe du dialogue comme seul moyen pour régler cette énième crise. Ainsi, il propose la mise en route d’un dialogue maliano-malien, sur la base du respect de la Constitution et de l’utilisation de son amplitude d’actions. Il est ainsi dégagé le portrait-robot du ou des médiateurs nationaux et de la forme de la future médiation, a précisé Yacouba Kebe. Avant de signaler qu’une des recommandations fortes de cette réflexion est de créer les conditions pour faire de la Société civile un véritable tampon entre les forces politiques, dans le seul intérêt de la Nation. A cet effet, le Mouvement “Transformons le Mali” table sur des lignes de force que la crise politique et institutionnelle actuelle fait saillir, tout en s’inscrivant dans une prospective à moyen et longs termes.
”Le document des pistes de réflexion que nous vous prions de bien vouloir trouver en pièce jointe, sera soumis à l’ensemble des protagonistes et nous pensons qu’il se doit d’être présenté à l’opinion publique, en vue de participer à la recherche active de solutions à la crise”, a-t-il souhaité. Et d’ajouter que le Mouvement “Transformons le Mali” rassemble toutes les forces vives convaincues que le moment est venu de propulser démocratiquement, et de manière participative, des idées nouvelles, des réformes volontaristes et ambitieuses, des ruptures courageuses à même de nourrir l’urgence de transformation dont le pays a besoin. Il vise à recentrer l’enjeu public autour de priorités essentielles et consensuelles.